Archives quotidiennes : 20/02/2016

Deux Aylan par jour, ça continue

Libération, 19 février 2016 :

En moyenne, depuis septembre, deux enfants migrants meurent chaque jour dans l’est de la Méditerranée – en mer Egée – en tentant de rejoindre l’Europe. Rien n’a donc changé depuis que le monde s’est ému du sort du petit Aylan Kurdi, retrouvé noyé sur une plage turque début septembre. Ces chiffres, donnés ce vendredi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut Commissariat aux réfugiés et l’Unicef, confirment ce que Libération avait déjà dénoncé le 5 novembre en titrant «Chaque jour, deux Aylan». Depuis Aylan, 340 enfants sont morts selon le comptage de ces agences, mais ils pourraient être plus nombreux, des corps disparus en mer échappant au décompte macabre.

Des gendarmes turcs ramassent le corps d’un enfant retrouvé sur une plage du district de Bademli le 30 janvier.

On estime que 36% des migrants en mer Egée sont des enfants, un pourcentage en hausse qui risque d’accroître le nombre de décès. «C’est une catastrophe humanitaire en cours, dénonce le directeur général de l’OIM, William Lacy Swing. Il ne suffit pas de compter les vies. Il faut agir. Ce problème ne concerne pas seulement la Méditerranée ou l’Europe. Il faut un engagement mondial.» Swing compare la situation en mer Egée au tremblement de terre en Haïti en 2010 ou au tsunami asiatique de 2004 : «Ces désastres ont provoqué un sursaut d’aide humanitaire. Il faut faire de même.»

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Marles-les-Mines : un débrayage ce vendredi à Faurecia

La Voix du Nord, 19 février 2016 :

Il y a une semaine, les chiffres du groupe Faurecia sont tombés : ils sont bons. Regroupés ce vendredi sur le site de Marles qui devrait être revendu à Plastic Omnium au printemps, les salariés ont débrayé pour réclamer une prime, mais pas que.

Ils sont une bonne soixantaine sur le parking de Faurecia Marles. Chasubles fluo sur le dos et café fumant à la main, pour certains. Les sourires sont sur quelques visages mais les traits sont tirés : depuis deux heures, ces salariés débrayent. Eux qui font les trois-huit devaient terminer à 14 heures. Ils sont sortis à midi pour « demander une prime de délestage », précise un responsable syndical qui estime à vue de nez que 98 % des salariés suivent le mouvement. Ceux de la journée et du soir feront la même.

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Loi El Khomri : décryptage d’une loi profitant au patronat et au capital

Décryptage de disposition de la loi de la ministre de l’exploitation capitaliste El Khomri par la CGT Info’Com, 19 février 2016 :

Elkhomi

Voir le document PDF : LoiElKhomri_note

Eboueurs en grève à Wissous

Le Parisien, 19 février 2016 :

Pour alimenter les feux, des palettes de bois sont brisées. Un peu plus loin, de la viande est grillée sur un barbecue. Ce vendredi en fin de matinée, devant le site de OTUS, filiale de Veolia, à Wissous, plusieurs dizaines d’éboueurs ont décidé de camper devant les grilles afin d’empêcher les bennes de sortir.

Depuis la veille, un préavis de grève illimitée a été déposé par la CGT. Si le mouvement se poursuit, il pourrait impacter Wissous, Verrières, Chilly et Draveil en termes de ramassage d’ordures.

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Auch : Deux syndicalistes CGT auditionnés par la police

La Dépêche, 20 février 2016 :

Deux représentants de la CGT gersoise ont été auditionnés hier au commissariat. La direction du groupe propriétaire de la polyclinique de Gascogne a déposé plainte pour «séquestration» lors de la longue grève de septembre dernier.

La grève avait été longue, les négociations rudes. Visiblement, le rapport de force se poursuit à la Polyclinique de Gascogne, où les salariés avaient cessé le travail durant 29 jours, en septembre dernier. En effet, deux représentants de la CGT ont été auditionnés hier au commissariat d’Auch après une plainte déposée par Jacques Delfosse, le directeur général adjoint du groupe Elsan, propriétaire de la structure, pour «séquestration». Et les deux syndicalistes visés sont bien connus : il s’agit d’Éric Cantarutti, le secrétaire départemental de la CGT, et de la responsable départementale CGT Santé, Angèle Léger. Pour les soutenir, pas moins de 200 personnes s’étaient rassemblées hier après-midi devant le commissariat d’Auch, issues de la CGT mais également de Sud, Solidaires, FSU ou encore du Parti communiste.

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