Archives quotidiennes : 02/12/2015

Toulouse : des grévistes de la clinique du Pont de Chaume occupent l’ARS

France 3 Midi-Pyrénées, 2 décembre 2015 :

Des grévistes d’une clinique de Montauban occupaient mercredi matin le hall de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Toulouse pour « sortir d’une crise ouverte » depuis 42 jours. Quinze d’entre eux entameraient une grève de la faim.

Quelque 150 manifestants, selon le secrétaire général de la CGT de Haute-Garonne, Cédric Caubère, une centaine selon la police se sont installés dans le hall d’entrée de l’ARS depuis 8h00.

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Lyon : rassemblement pour soutenir les salariés d’Air France

Lyon Mag, 2 décembre 2015 :

Alors que des salariés d’Air France doivent être jugés ce mercredi suite à l’agression de cadres il y a un mois, un rassemblement était organisé à Lyon à l’appel de la CGT.

Une centaine de personnes se sont retrouvées en fin de matinée sur le quai Jules Courmont, devant l’agence Air France. Une pancarte « Militants pas voyous, stop à la criminalisation syndicale » avait été déployée.

A Lorient, la CGT soutient les salariés d’Air France

Ouest France, 2 décembre 2015 :

Une petite centaine de militants de la CGT s’est rassemblée ce mercredi, devant la permanence du député à Lorient. Une manière de soutenir leurs camarades d’Air-France.

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Une petite centaine de militants de la CGT s’est rassemblée ce mercredi, à 17 h 30, devant la permanence du député socialiste, Gwendal Rouillard, à Lorient.

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Bordeaux : 500 syndicalistes dans la rue avec Air France

La Dépêche, 2 décembre 2015 :

En soutien aux salariés convoqués ce mercredi devant la justice à Paris, un cortège a traversé les rues de Bordeaux .

Les organisateurs se sont comptés 700, au-delà des chiffres, l’essentiel pour la CGT, la FSU et Solidaires, les trois organisations qui appelaient à ce rendez-vous, était de manifester la solidarité de leurs militants avec les cinq salariés d’Air France convoqué le jour même devant la justice, à Paris, pour les événements survenus lors du comité d’entreprise de la compagnie il y a deux mois. Des militants CGT de la compagnie étaient en tête de cortège. Le cortège était placé sous le double signe de la lutte contre l’austérité, et pour les libertés syndicales, dont celle de manifester. « On n’a pas besoin d’état d’urgence, il faut proclamer l’urgence sociale » a notamment lancé Corinne Versigny, secrétaire départementale de la CGT.

Air France : quinze salariés devant le juge, des centaines de manifestants en soutien

Libération, 2 décembre 2015 :

Ils sont regroupés en arc de cercle autour de la juge. Elle égrène les prénoms et noms. «Vous habitez toujours à cette adresse ?» Ils acquiescent chacun à leur tour. Puis la magistrate énonce les actes d’accusation : «violences commises en réunion» pour cinq d’entre eux, «dégradation et détérioration de biens d’autrui commises en réunion» pour dix autres. Soit quinze salariés d’Air France poursuivis après les violences du 5 octobre sur des vigiles et deux cadres de la compagnie, dont le directeur des ressources humaines, Xavier Broseta, reparti du comité central d’entreprise sans sa chemise. Représentés par leur avocat, les plaignants ne sont pas venus au tribunal de Bobigny ce mercredi.

S’ils l’avaient fait, ils se seraient sans doute sentis isolés. A l’extérieur du palais de justice, plusieurs centaines de manifestants se sont déplacés pour soutenir les prévenus. Ils occupent la pelouse en contrebas, scandant «arrêt des poursuites contre nos camarades». Certains pilotes sont venus en tenue, d’autres salariés portent une chasuble avec, dans le dos, l’inscription «Syndicaliste, pas voyou». Partout, des drapeaux rouges aux couleurs de la CGT, de FO, de Solidaires, les principaux syndicats présents. La foule est dense. «Faisons une haie d’honneur à nos camarades !» crie un speaker dans l’hygiaphone. Un homme se faufile : «S’il vous plaît, laissez-moi passer, on parle de moi là, j’ai ma convocation.»

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Premières condamnations après la manifestation contre la COP 21

Le Monde, 2 décembre 2015 :

Ils sont finalement là, les deux premiers condamnés de la place de la République. Venus manifester en marge de la COP21 alors que l’état d’urgence l’interdisait, les deux personnes ont été interpellées dimanche 29 novembre. Comme 339 autres manifestants ce jour-là sur cette place. Ils ont ensuite été placés en garde à vue.

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Comme 315 autres personnes. Mais seuls eux comparaissaient, mardi 1er décembre, devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris. L’un pour violences volontaires sur un agent de police et refus de se disperser malgré les sommations. L’autre pour être restée sur la place malgré les ordres, également, et avoir refusé que l’on prenne ses empreintes.

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Grèce: nouvelle grève générale jeudi

La Libre.be, 2 décembre 2015 :

« Résistez »: les affiches sont revenues dans Athènes en vue de la grève générale jeudi, la deuxième en un mois et la énième depuis le début de la crise en 2010, un rituel que la gauche au pouvoir n’a pas pu stopper.

Car après s’être fait porter au pouvoir en janvier en promettant la fin des plans d’austérité, le gouvernement d’Alexis Tsipras, coalition entre Syriza (gauche radicale) et les Grecs Indépendants (droite souverainiste) n’a pu échapper à un nouveau plan d’aide sur trois ans en juillet, assorti de nouvelles réformes difficiles.

Le gouvernement Tsipras « s’est malheureusement lui aussi plié aux mesures de rigueur et a nourri de faux espoirs », déplore auprès de l’AFP Nikolaos Adamopoulos, président de la Fédération des fonctionnaires (Adedy).

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Québec : Une autre grève prévue le 9 décembre

Le Journal de Québec, 1 décembre 2015 :

Les quatre commissions scolaires de la région seront à nouveau en grève mercredi prochain pour joindre le mouvement national du Front commun des syndicats de la fonction publique.

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Les organisations scolaires ont informé les parents que les écoles, centres d’éducation professionnelle, services de garde et centres administratifs seront fermés le 9 décembre pour permettre au personnel d’exercer son droit de grève.

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Genève : Les travailleurs sociaux s’unissent pour défendre leur secteur

La Tribune de Genève, 1 décembre 2015 :

Ils sont éducateurs, assistants sociaux, travailleurs hors murs, animateurs socioculturels, veilleurs de nuit ou conseillers d’orientation. Tous travaillent dans le secteur social, qui regroupe environ 4500 emplois à Genève. En ce jour de nouvelle grève, se considérant comme le parent pauvre des services publics, ils ont décidé, pour la première fois, d’unir leurs forces afin de défendre leurs prestations et dénoncer les mesures d’austérité décidées par le Conseil d’Etat. «Leurs conséquences seront dramatiques», ont-ils prévenu ce lundi.

«Depuis les grèves de novembre, on a beaucoup parlé des enseignants, de la police et des soignants, constate Thomas Vachetta, délégué du personnel au Service pour la protection des mineurs (SPMi). Il est temps de nous faire entendre! Notre nouveau front commun doit permettre de mieux faire comprendre l’importance du social et de défendre les moyens qui lui sont alloués. C’est le prix à payer pour préserver notre cohésion sociale, qui est relativement bonne à Genève.»

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Temps de travail chez Smart : droit d’opposition confirmé

Le Républicain Lorrain, 1 décembre 2015 :

Opposés au Pacte 2020 qui prévoit un retour provisoire et progressif aux 39 heures chez smart, la CGT et la CFDT n’ont pas fléchi depuis la consultation organisée au sein de l’entreprise le 11 septembre dernier.

Ce lundi, par voie d’huissier, les deux syndicats majoritaires (53 % de représentativité) ont fait valoir leur droit d’opposition auprès de la direction de smart France. « Nous n’avons pas cédé aux menaces et aux tentatives d’intimidation exercées sur nos délégués », affirme Didier Getrey, secrétaire général de la CFDT métallurgie Moselle qui s’exprime aussi au nom des adhérents et des élus locaux de smart. Dans leur courrier, les deux « opposants  » considèrent qu’un tel projet ne  » peut pas être négocié dans le cadre juridique des négociations annuelles obligatoires « , qu’il est  » impossible de remettre en cause les accords antérieurs sur la durée du travail « , que le Pacte 2020  » n’apporte aucune garantie de l’emploi pour les 5 ans à venir « , que « le passage aux 39 h est une régression sociale qui détériorera les conditions de travail « .