Archives quotidiennes : 10/09/2015

Onnaing: les accès à Ogura sont bloqués pour dénoncer neuf prochains licenciements

LE 10/09/2015, La Voix du Nord

Depuis ce jeudi matin, 7 heures, comme prévu, le syndicat Sud a posté ses militants au rond-point du parc d’activités de la Vallée de l’Escaut (D101) qui mène à Toyota. Voitures et camions bloqués, les manifestants ont sorti les banderoles, la sono, pour se faire entendre.

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Comme nous l’avions annoncé ce mardi, il est impossible ce matin de passer le rond-point de la zone artisanale d’Onnaing. La manifestation se voit de loin : des pneus ont été enflammés et la fumée noire annonce le blocage. Cette manifestation fait suite à l’annonce de neuf prochains licenciements chez l’équipementier Ogura et le spectre de l’arrêt de l’unité de production, « déficitaire » selon la direction qui mise davantage sur l’importation d’autres pièces. Le blocage devrait continuer jusqu’en début d’après-midi, empêchant les camions de livrer Toyota. Le syndicat Sud a déjà reçu le soutien de la CGT, du Parti de gauche, du NPA et d’autres branches Sud (Santé, Transport, Rail…).

Temps de travail : remettre les pendules à l’heure !

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Le rapport Combrexelle, remis à Valls ce mercredi 9 septembre, propose que les heures supplémentaires ne soient plus majorées, payées ou récupérées à partir de la 36ème heure, mais de la 37ème, de la 38ème ou de la 39ème heure. En clair, c’est la fin de la durée hebdomadaire légale de 35 heures.

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Derrière, c’est une nouvelle attaque en règle contre le code du travail, le projet étant, au nom de la « simplification », de ne conserver que quelques « garanties essentielles » (comme le Smic) et de laisser tout le reste dépendre d’accords d’entreprise où les travailleurs et leurs syndicats sont généralement plus faibles et plus soumis aux pressions du patron.

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Allemagne : Footballeurs et supporters disent « bienvenue aux réfugiés »

Lors du match amical mardi entre le Borussia Dortmund (BVB) et le club de St. Pauli (Hambourg), les équipes et les clubs de supporters ont invité un millier de réfugiés à assister au match. Les footballeurs des deux clubs sont arrivés sur le terrain avec des enfants réfugiés et ont fini le match (2-1 pour le BVB) en déployant une banderole « Bienvenue aux réfugiés ». Footballeurs et supporters ont tenu à exprimer ainsi leur solidarité avec les réfugiés et à souhaiter la bienvenue à celles et ceux qui fuient les guerres, les dictatures et la misère.

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Göteborg : large mobilisation pour l’accueil des réfugiés

10.000 à 20.000 personnes se sont rassemblées mercredi 9 septembre à Göteborg (Suède) pour demander l’ouverture des frontières et l’accueil de celles et ceux qui fuient les guerres, les dictatures et la misère.

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Un premier vote de grève en Mauricie

TVA Nouvelles, 9 septembre 2015 :

La grève a commencé à s’organiser mercredi, en Mauricie, dans le domaine de la santé et des services sociaux. Un premier vote a eu lieu à l’hôpital de La Tuque.

Ce sont les infirmières et les employés de bureau qui devaient se prononcer sur un possible débrayage de six jours.

Rappelons que mardi, les travailleurs de la santé du Centre-du-Québec affiliés à la CSN ont voté à 81 et 94% pour la grève.

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Déjà 7 semaines de grève à Orange Mayotte pour une prime de vie chère

Témoignages, 10 septembre 2015 :

Malgré une ordonnance du tribunal de Mamoudzou, la grève se poursuit à Orange Mayotte. Les travailleurs veulent une prime de vie chère comme dans les autres départements d’outre-mer. Un communiqué du syndicat SUD fait le point sur la situation.

La grève contestée sur la forme

Le TGI de Mamoudzou a contesté rendre sourdes et aveugles nos dans son ordonnance du 08 septembre 2015 la forme de la grève suivie à Mayotte par une majorité des – salarié-es grévistes depuis plus de 7 semaines. Nous nous réservons le droit de faire appel mais les grévistes, tenu-es de ne plus se faire entendre trop près des sites de la direction, ont décidé en assemblée générale de poursuivre la lutte.

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35 heures à l’AP-HP : nouvel appel à la grève le 17 septembre

Le Parisien, 9 septembre 2015 :

Le projet de réforme des 35 heures porté par le directeur général de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch ne passe toujours pas auprès des syndicats.

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Toutes les organisations représentatives (CGT, SUD, FO, CFDT) rejointes par la CFE-CGC, la CFTC et l’Unsa appellent à la grève et à un rassemblement le 17 septembre. Ce sera la cinquième journée de grève depuis mai dernier. Avant l’été, syndicats et direction s’étaient quittés sans parvenir à un accord. L’intersyndicale continue de réclamer « le retrait définitif du plan Hirsch » qui pourrait notamment entraîner une diminution du nombre de RTT pour les 75 000 agents (hors médecins) des 39 hôpitaux de l’AP-HP.

Turquie: la ville de Cizre croule sous un déluge de feu

RFI, 10 septembre 2015 :

Cizre est la seule ville de Turquie où l’on n’entend plus d’appel à la prière depuis une semaine. Les müezzin ne peuvent plus sortir aux balcons des minarets, car ils sont occupés par des tireurs d’élite qui font respecter l’interdiction de sortir dans les rues à coups de fusil longue portée, qui ont déjà fait neuf morts. A la place, ce sont les haut-parleurs de la police qui diffusent des harangues et des insultes à la population, lui promettant que sa fin approche, selon de rares témoignages disponibles, alors que la ville n’a plus ni téléphone ni électricité depuis une semaine.

Toute la nuit, d’énormes détonations n’ont cessé de retentir dans la petite ville que l’on surnomme désormais « la Kobane de Turquie », tant elle subit un déluge de feu depuis une semaine. Ces dernières heures, ce sont des obus tirés par des tanks qui ont résonné à plusieurs kilomètres à la ronde. Ils ont fait de nombreuses victimes. Il y aurait jusqu’à huit civils tués, la plupart en raison de blessures graves n’ayant pu être soignées car les ambulances ne peuvent pénétrer dans la ville. Depuis mercredi, les principaux dirigeants du HDP, dont son président Selahattin Demirtas, tentent d’obtenir le droit de rendre visite à cette ville martyre. Mais l’accès leur a été barré, ce jeudi matin encore, à plusieurs kilomètres de distance.

Chape de plomb répressive et militariste en Turquie

RFI, 10 septembre 2015 :

Le sud-est de la Turquie est quasiment en état de guerre. Plusieurs localités vivent sous couvre-feu, le gouvernement turc ayant établi des zones de sécurité spéciales qui affectent énormément la vie quotidienne. A Cizre, près de la frontière irakienne, depuis six jours, la population a interdiction de sortir dans la rue. Des policiers sont postés sur des bâtiments et tirent sur toute personne qui s’aventure à l’extérieur. Selon l’Association turque des droits de l’homme, au moins sept civils y ont été tués, dont deux mineurs. La localité est coupée du monde. Pour tenter de faire pression sur les autorités et mettre fin au blocus, des élus du HDP ont entamé ce mercredi une marche en direction de Cizre.

La situation est d’autant plus inquiétante que les troubles ne se cantonnent pas à cette région du sud-est de la Turquie. Ces derniers jours, les tensions et les violences au sein de la société civile se sont multipliées un peu partout dans le pays, ce qui ravive les mauvais souvenirs des grandes heures de la rébellion du PKK dans les années 1990. Dans plusieurs villes, des locaux du HDP ont été attaqués ou incendiés, à Antalya et Ankara notamment. Le parti politique kurde est considéré comme proche du PKK et se dit victime d’une véritable campagne de lynchage. Les responsables parlent de 400 attaques visant leur mouvement, pilotées selon eux par l’Etat turc. Les esprits sont échauffés dans les deux camps, si bien que la coexistence qui prévalait jusque-là risque d’être sérieusement mise à mal.

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La crise des déchets continue de cristalliser la colère des Libanais

http://www.rfi.fr

Liban_1_0Des milliers de manifestants se sont à nouveau réunis mercredi à Beyrouth près des centres du pouvoir. Ils contestent la corruption de la classe politique libanaise, à l’origine selon eux de l’état de déliquescence du pays. Depuis fin août, la colère populaire s’est cristallisée autour de la crise des déchets, jetés depuis près de deux mois dans des décharges sauvages. Le gouvernement a annoncé avoir trouvé un plan d’action, mais la colère ne retombe pas.

Place des Martyrs, dans le centre de Beyrouth, la capitale libanaise. Des milliers de manifestants scandent le slogan des révolutions arabes de 2011. Le peuple veut la chute du régime. Le ras-le-bol face aux services publics défaillants permet, de façon inédite, de maintenir la mobilisation, explique Lucien Bou Rjeily, du collectif « Vous puez », à l’origine des manifestations. « Il y a vraiment beaucoup de citoyens qui sentent que l’Etat les déçoit. Ils veulent un certain changement, positif, et ils savent qu’unis ils peuvent aller à l’encontre de cette classe politique qui essaie de diviser pour garder le contrôle », analyse-t-il.

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