Archives quotidiennes : 13/03/2015

Les salariés de l’entreprise «Tel and com» en grève

LES SALARIES DE TEL AND COM EN GREVE DANS LA GALERIE MARCHANDE D'INTE

La dépêche du midi 13/03/2015

Un vent de fronde souffle dans les rangs de l’enseigne «Tel and com». En grande difficulté financière, la société nordiste spécialisée dans la téléphonie mobile s’apprête à baisser le rideau de ses 130 dernières boutiques, dont une située dans la galerie marchande d’Intermarché, à Pamiers. Résignés par cette décision prise à la mi-février, les six salariés ariégeois ne veulent pas baisser les bras. Et ont choisi, à l’instar de leurs collègues de travail, de se mettre en grève hier. Principale raison ayant poussé les employés à ce mouvement d’humeur, les discussions entamées sur les indemnités supra-légales. Des négociations qui, pour l’heure, ont abouti à des propositions dérisoires à entendre les principaux concernés. «Nous exigeons 1,5 point alors que la direction ne nous propose que 0,2, s’offusque Franck Teston-Vigne, responsable de la boutique appaméenne. Quand on voit que les dirigeants ne veulent donner que l’équivalent de deux SMIC à des salariés présents dans l’entreprise depuis 16 ans, c’est presque une insulte». Face à cette absence de dialogue, les vendeurs se disent remontés et prêts à poursuivre l’action jusqu’à l’obtention d’une avancée significative.

cantines à marseille : la grève va durer la semaine prochaine

La Provence, le vendredi 15 mars 2015

Six mois que ça dure. « Et ça va encore durer », promettaient les agents des écoles CGT, réunis hier midi devant l’hôtel de ville. Leur mouvement s’essouffle toutefois : ainsi, sur 444 écoles, seules 85 cantines étaient encore fermées hier (dans 43 d’entre elles, on pouvait pique-niquer). Ce vendredi, elles devraient néanmoins être 103. « On a une grosse pression de notre hiérarchie directe », dénonce Pascale Beaulieux, secrétaire générale de la CGT Territoriaux.

Actualités - Cantines à Marseille : la grève va durer la semaine prochaine

Reçu en mairie, le 6 mars dernier, le syndicat en est sorti déçu : « Ce qui nous a été annoncé est très loin de suffire », appuie Françoise Risterucci, déléguée syndicale. La grève quotidienne est donc maintenue jusqu’au 20 mars. Avant les vacances de février, elle se cantonnait au seul vendredi, jour des très controversés Temps d’activités périscolaires (Tap). L’Unsa ou la FSU s’associaient alors à la grogne.

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BOURGOIN-JALLIEU : Grève à la Lyonnaise des Eaux

Le Dauphiné, le vendredi 15 mars 2015

«Les résultats de l’entreprise sont florissants et on ne comprend pas pourquoi les cravatés ont droit à leur part du gâteau et pas les ouvriers », affirmait Cédric Goncalves, délégué syndical CGT à la Lyonnaise des Eaux.

Les ouvriers de la Lyonnaise des Eaux ont répondu au préavis de grève lancé par la CGT et la CFDT, hier devant le site de Bourgoin-Jallieu.

Les ouvriers étaient venus des différents sites isérois pour répondre au préavis de grève de la CGT et de la CFDT. Ils étaient postés devant le site de Bourgoin-Jallieu, hier matin. Cette date a été choisie car, hier, le groupe Suez environnement, qui possède la Lyonnaise des Eaux, a annoncé que sa filiale porterait le même nom que le groupe.

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Nouvelle menace de grève à Tisséo à cause des salaires

La Dépêche, le vendredi 13 mars 2015

Grosse pagaille hier matin dans les trois dépôts de bus Tisséo suite à des distributions de tracts et barrages filtrants. Les syndicats réclament une hausse des salaires.

La sortie des bus dans les trois dépôts Tisséo a été fortement perturbée, hier matin./Photo DDM archives X. de F.

Le climat social est toujours tendu au sein de Tisséo. Alors que l’extension nocturne du service métro jusqu’à 3 heures du matin, les nuits des vendredis et samedis, ne passe toujours pas du côté syndical, avec des perturbations récurrentes les nuits de week-end, ce sont les chauffeurs de bus qui ont pris le relais hier matin en perturbant la sortie des véhicules par des distributions de tracts et barrages filtrants dans les trois dépôts d’Atlanta, Colomiers et Langlade.

De nombreuses lignes de bus ont vu leur trafic perturbé, certains véhicules ne prenant leur service qu’avec deux ou trois heures de retard sur l’horaire normal. La situation ne devait redevenir normale que vers 10 heures du matin, tandis qu’un incident technique perturbait aussi la ligne B du métro (une rame en défaut station Borderouge a interrompu le trafic de 8 h 16 à 8 h 42).

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FAVEROLLES : Grève à Dailycer pour peser sur les négociations annuelles

Le Courrier Picard, le vendredi 13 mars 2015

Des salariés de Dailycer, à Faverolles, font grève. Les négociations annuelles obligatoires ont lieu en ce moment. Ils veulent être entendus.

La grève à Daylicer est organisée pour obtenir une hausse des salaires.

Pas de banderoles, mais quelques cagettes qui brûlent encore jeudi 12 mars. Un piquet de grève, tenu par une soixantaine de salariés de Dailycer, se poursuit devant le site de Faverolles. La plupart des grévistes sont ouvriers et font partie des «  petits salaires de la boîte  ». Depuis mercredi 11 mars, 21 heures, une partie des 385 salariés de la société de transformation de céréales s’est mise en grève «  spontanément  », précise Christophe Bec, un salarié, par ailleurs délégué syndical CGT. Objectif de la grève : peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) et notamment sur le taux d’augmentation des salaires. Quant à savoir ce que propose la direction ou les grévistes : motus et bouche cousue. «  Nous ne voulons pas que les chiffres paraissent dans la presse  », explique Christophe Bec.

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Chine: grève massive d’ouvriers qui travaillent pour Nike et Timberland

L’express, le vendredi 13 mars 2015

Ils travaillent pour Nike, Timberland, Clarks ou Reebok. 5000 ouvriers de l’usine Stella Shoe, dans le sud de la Chine, sont en grève pour réclamer le paiement d’une allocation logement promise par le gouvernement. 

En Chine, la lutte des classes est bien vivante. Les ouvriers de l’usine Stella Shoe Co, située à Dongguan dans le sud du pays, sont en grève depuis dimanche pour exiger le paiement d’une allocation logement que leur employeur leur doit, mais qu’il rechigne à verser. La grève, massive, rassemble 5000 ouvriers de deux sites différents, et elle retient l’attention des médias anglo-saxons, puisque Stella fabrique des chaussures pour des marques occidentales bien connues comme Nike, Timberland, Clarks, Reebok ou Rockport.

La situation sur place, face aux forces de l’ordre, est tendue, selon l’International Business Times, le gouvernement local voulant mettre fin au mouvement social. C’est pourtant en vertu d’une loi locale que ces travailleurs migrants ont droit, de la part de leur employeur, à une allocation logement. Celle-ci ne leur serait plus payée depuis plusieurs mois, explique à l’IBT un membre de China Labor Watch, une ONG qui mène des enquêtes sur les conditions de travail en Chine. L’allocation représente tout de même de 5% à 20% du salaire, rappelle China Labor Watch.

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