Le Parisien, 15 janvier 2015 :
Environ 400 salariés du spécialiste des fournitures de bureau Office Depot France étaient en grève jeudi, en pleine négociations sur un projet de plan social qui concernerait plus de 500 personnes, a indiqué le syndicat Force ouvrière (FO) à l’AFP.
« La grève se durcit: il y a à présent 300 personnes en grève à Senlis (Oise) avec l’entrepôt fermé », a affirmé Mireille Mihoub, déléguée syndicale centrale Force ouvrière, à propos du mouvement entamé lundi.
« Nous avons également 80 salariés qui suivent le mouvement à Nîmes et 25 à Saint-Priest, près de Lyon, ainsi que d’autres salariés qui font grève devant tous les magasins de France », a-t-elle ajouté.
Selon le syndicat, les chauffeurs qui s’occupent de la distribution, doivent rejoindre le mouvement vendredi.
Mardi, une manifestation devant le siège social à Senlis a regroupé 300 personnes, selon la même source.
« La direction a vraiment la volonté de poursuivre le dialogue social pour arriver rapidement à une solution », a indiqué à l’AFP une porte-parole du groupe, qui n’a pas commenté les chiffres avancés.
« Nous souhaitons un dialogue constructif pour l’ensemble des personnes qui vont être concernées par ces suppressions de postes », a insisté la direction.
Le projet en discussion prévoit la suppression d’environ 370 postes et la modification de plus de 200 contrats de travail, qui envisage le transfert d’employés du site de logistique de Senlis.
Le refus de certains salariés d’effectuer ce changement pousse les syndicats à tabler sur 150 licenciements supplémentaires en plus des 370 prévus, d’où le chiffre de plus de 500 suppressions d’emploi.
La direction justifie quant à elle une nécessaire baisse « drastique » des coûts pour « rétablir ses équilibres financiers », alors que le groupe est « confronté à une baisse récurrente de son chiffre d’affaires et de ses résultats en France ».
En 2013, Office Depot France a enregistré une perte exploitation de 11 millions de dollars, a indiqué la direction à l’AFP.
Syndicats et direction ont jusqu’au 4 mars pour parvenir à un accord, selon FO.
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