Alors que ces 16, 17 et 18 décembre, le Conseil Général du Doubs discute et décide du budget, voilà la lettre ouverte au président du conseil général réalisée par les syndicats CGT de l’ADDSEA et du Conseil Général :
Situation de l’ADDSEA : Questions aux élus du conseil Général pour la présentation du budget
Monsieur le Président du Conseil Général,
Les restrictions budgétaires imposées dans de nombreux départements sur le secteur social inquiètent les salariés des structures financées par le Conseil Général, inquiétudes pour leurs emplois, leurs conditions de travail mais aussi pour assurer un accompagnement éducatif et social de qualité. En ce sens, la principale demande des personnels de l’ADDSEA et des autres associations financées par le Conseil Général est d’assurer le maintien des budgets, avec prise en compte de la hausse des prix.

Pour ce qui est du secteur adulte, après la ré-internalisation des mesures MASP par le Conseil Général, on annonce la fin des baux glissants pour le CCAS et les partenaires associatifs comme l’ADDSEA. Des créations de postes seront-elles prévues au sein du Conseil Général pour que les assistantes sociales du département n’aient pas à subir une augmentation de leur charge de travail ? Une convention de six mois a été signée pour une durée de six mois entre l’ADDSEA et le Conseil Général pour les Mesures d’Accompagnement Social Lié au Logement : que se passera-t-il dans six mois ? Ces mesures seront-elles reconduites ? Pour l’ADDSEA, ce sont à ce jour 2,2 équivalents temps plein qui s’occupent de ces mesures à Besançon et dans le Haut-Doubs. Ces mesures permettent d’accompagner des personnes en difficulté pour se maintenir ou accéder au logement, et force est de constater qu’avec l’accroissement du chômage et de la pauvreté, ce sont de plus en plus de familles qui n’arrivent plus, ou de plus en plus difficilement, à payer leurs loyers. Remettre en cause ces mesures ou les transférer à des travailleurs sociaux du département déjà surmenés, c’est mettre en danger le droit au logement de bien des familles, et ce en contradiction avec le principe de la loi Alur qui met la priorité sur le maintien dans le logement.
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