Mali Actu, 7 novembre 2014 :
Le régime actuel serait, aux yeux des syndicalistes, le plus mauvais partenaire qu’est connu le monde syndical au Mali. Conséquence : les menaces de grève, qui fusent de toute part, sont mises en exécution sans que nos gouvernants aient trouvé le discours approprié pouvant atténuer ces ardeurs. Ainsi, le Secnami et le Sneb, qui avaient des préavis de grève sur la table du gouvernement depuis plusieurs jours, sont passés à la vitesse supérieure. Les miniers ont donné le ton, en observant une grève, les 3 et 4 novembre derniers. Puis les enseignants leurs ont emboité le pas en entamant, le 5 novembre, une grève de 72 heures.

Au Secnami, l’on parle de « réussite totale ». En effet, le secrétaire général de ce syndicat, Zoumana Ouattara a affirmé que « tous les membres ont respecté le mot d’ordre ». Pour le moment, impossible de connaitre les actions futures. Cependant les propos tenus au sein du syndicat laissent croire que les miniers restent déterminer à poursuivre le combat jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. Lesquelles, faut-il le rappeler, sont relatives à l’élaboration et l’adoption des plans sociaux en cas de licenciement pour motif économique et fermeture dans les secteurs des mines et de l’industrie, de l’administration minière et pétrolière ; à la reprise immédiate des activités d’exploitations minières à Wassoul-Or ; et à la poursuite et la relance des activités d’exploration et de recherche pétrolière à l’AUREP, entre autres.
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