Archives quotidiennes : 08/09/2014

Colère sur les chantiers à Istanbul

Suite à la mort de 10 ouvriers du bâtiment dans la nuit de samedi à dimanche dans un nouvel accident de travail, plusieurs manifestations ont eu lieu dimanche dans les rues d’Istanbul. Après les protestations de dimanche, la presse turque annonce que plusieurs centaines d’ouvriers du bâtiment ont cessé le travail pendant trois heures ce lundi à midi pour dénoncer leurs conditions de travail.

Grève de 24 heures dans un hôpital d’Alost

Le Soir, 8 septembre 2014 :

Une grève de 24 heures a débuté lundi matin à l’hôpital communal d’Alost, ainsi qu’aux deux autres sites de Grammont et Wetteren. Le personnel proteste contre un plan de réorganisation. A la suite de cette grève, plusieurs interventions planifiées n’auront pas lieu.

L’ASZ Alost doit économiser 3,5 millions d’euros. Le personnel a notamment fait face à une suppression de trois demi-journées de congés (dispenses de services) et certains travailleurs se plaignent du manque d’effectifs dans différents services. Le conflit social se trouvant dans une impasse, les syndicats ont demandé l’intervention d’un médiateur social.

Appel des ouvriers de Ford à manifester au salon de l’automobile

Extraits du tract de l’Association Défense des emplois Ford et du Syndicat Cgt de l’usine Ford :

Nous tenons à alerter la population en exprimant très largement nos inquiétudes en ce qui concerne l’avenir des emplois sur le site (usines FAI et GFT). Ford Europe vient d’annoncer l’abandon de l’objectif du maintien des 1000 emplois dans l’usine FAI. En même temps, un chantage est exercé pour la mise en place de nouvelles productions. Cela passe aujourd’hui par une volonté d’imposer plus de flexibilité à FAI et des horaires plus durs (les 4×8) à GFT.

Nous irons donc manifester à Paris le samedi 4 octobre au Salon de l’automobile, pour exiger la défense des emplois et des conditions sociales.

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Pôle Emploi : du contrôle des chômeurs au contrôle des conseillers

CGT Pôle Emploi Lorraine, 5 septembre 2014 :

Les récentes déclarations du ministre du Travail sur les offres d’emploi non pourvues et sur la nécessité (selon lui) d’augmenter les contrôles des chômeurs ont suscité de nombreuses réactions.

Ce que ne sait pas le grand public c’est que depuis fin 2011, la Direction Générale de Pôle Emploi sous l’impulsion des gouvernements Fillon, Ayrault et Valls met en place un contrôle mensuel des conseillers.

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Grève illimitée chez Delta Security à Avignon

France Bleu, 8 septembre 2014 :

Les 27 salariés de Delta Security Solutions à Avignon sont en grève. Ils protestent contre le projet de fermeture du site, qui s’inscrit dans un plan de réorganisation décidé par le groupe UTC auquel appartient la société de vidéosurveillance.

La société de vidéosurveillance Delta Security Solutions est confrontée à un plan de restructuration. Le site d’Avignon, qui emploie 27 personnes, est fortement menacé de fermeture.

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Castres : Le personnel de «Fly» en colère

La Dépêche, 8 septembre 2014 :

Les dix salariés, directeur compris, de l’entreprise Fly installée sur la zone commerciale de Mélou, se sont mis en grève samedi toute la journée. Ils sont inquiets pour leur avenir. Et pour cause : «Depuis le 20 août, nous avons engagé une liquidation totale pour cessation d’activité qui se termine le 19 octobre, explique l’un d’eux. Nous, on connaissait cette cessation depuis le 18 juin. Or, à ce jour, nous n’avons aucune information sur la suite, en particulier sur notre avenir ! Repreneur, pas repreneur ? Dans quelles conditions ?»

L’entreprise Fly appartient à un groupe dont le siège se trouve à Mulhouse et qui détient également les enseignes Atlas et Crozatier, elles aussi dans la tourmente. Plus de 3 800 salariés au total sont concernés. «C’est pourquoi, l’action de ce samedi était une action nationale», précise un employé castrais qui présente ses excuses aux clients du jour tout en leur proposant une pétition de soutien. «Il s’agit d’une mobilisation pour montrer que l’on est en colère et que l’on peut aller plus loin, ajoute un autre employé. Il faut qu’ils fassent attention. Nous sommes capables par exemple de faire une manif nationale vu qu’il y a près de 4 000 emplois en jeu !»