Valérie Bouquet-Chirouze avait été grièvement blessée le 6 octobre 2011, avec deux autres collègues de la Loire, lors d’une manifestation à Lyon. Une grille d’aération a cédé sous le poids des trois femmes qui ont été victimes de nombreuses fractures. Elles protestaient contre le démantèlement de la convention collectives au sein de la fédération des établissements hospitaliers.
Valérie, agent d’accueil à la clinique mutualiste de Saint-Etienne, est demeurée plusieurs jours dans le coma et se remet encore de ses blessures. Alors qu’elle lutte chaque jour pour retrouver son autonomie, elle vient de recevoir une lettre de licenciement. La CGT se dit « stupéfaite de cette procédure ». Rémi Bouvier, directeur général de la Mutualité française Loire, explique que cette « décision douloureuse » a été prise pour que le CDD en remplacement de Valérie puisse accéder à un CDI. Et aussi parce que l’établissement n’est « pas en mesure de trouver un emploi protégé » à son ancienne salariée. Valérie, 46 ans, a fait beaucoup de progrès, notamment pour retrouver la parole, mais elle se déplace toujours en fauteuil roulant. Elle trouve l’annonce de ce licenciement « brutale ».
http://www.leprogres.fr/loire/2014/07/16/rescapee-d-une-grave-chute-elle-pourrait-etre-licenciee