Article traduit de Clarin, quotidien national, 1er juin 2014, et transmis par un camarade.
Changements dans le paysage syndical argentin. Les centrales péronistes se font sortir des grandes entreprises comme chez Kraft ou Pepsi.
Le syndicalisme combatif [d’extrême] gauche est en train d’obtenir ce dont il rêvait depuis plusieurs années : battre en retraite le tout-puissant syndicalisme péroniste. De 2009, avec une victoire dans l’entreprise de Mondelez (ex Kraft), à aujourd’hui, les listes syndicales de gauche, surtout liées au PTS, ont pris le contrôle des commissions internes de plusieurs grandes entreprises et en particulier, celle de l’agro-industrie. Le phénomène a rapidement déclenché des inquiétudes dans le secteur du patronat. « Ce sont des cellules qui échappent totalement au contrôle de la relation traditionnelle entreprise-syndicat. Ils agissent comme si c’était eux, les maîtres de l’entreprise », met en garde le directeur d’une compagnie.