Archives quotidiennes : 07/05/2014

Aluminium Dunkerque: le vent de colère pourrait finir en tempête

La Voix du Nord, 7 mai 2014 :

Une centaine de salariés de l’usine Aluminium Dunkerque ont fait grève, ce mercredi, à l’appel de la CGT. Ils réclament le retrait du plan de restructuration prévoyant la suppression de 65 postes sur le site. Si aucun accord n’est trouvé avec la direction d’ici à la semaine prochaine, le mouvement pourrait se durcir.

Ce mercredi, sous les rafales de vent, l’action était guillerette, mais l’heure n’était pas à la fête : les salariés mobilisés se sont rassemblés devant l’usine pour peindre 65 silhouettes sur le sol. Un clin d’œil aux 65 postes qui disparaîtront d’ici à un an, comme l’a décidé le groupe Rio Tinto, détenteur de l’usine située à Loon-Plage.

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Luttes pour les salaires dans la restauration rapide

Yahoo News, 7 mai 2014 :

Depuis plus de deux ans, le mouvement de colère contre les bas salaires dans l’industrie de la restauration rapide n’arrête pas de s’étendre partout aux États-Unis.

Voilà qu’il s’étend à travers le monde. Le 15 mai, des travailleurs de la restauration rapide prévoient une journée de grève dans 150 villes des États-Unis, accompagnée de protestations dans une trentaine de pays, selon des sources recueillies par le site de nouvelles et d’analyses américains Salon.

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Luxembourg : Les lycéens continuent à donner de la voix

L’Essentiel, 7 mai 2014 :

Le comité d’action du mouvement lycéen a dressé une nouvelle fois la liste de ses revendications, lundi, lors de la première réunion d’information, suite à la grève du 25 avril.

«Nous voulons maintenir le dialogue avec les hommes politiques, mais nous voulons aussi maintenir la pression et planifier de nouvelles actions». Les intentions du comité d’action du mouvement lycée, à l’origine de la grève qui a mobilisé entre 10 et 15 000 personnes dans les rues de la capitale le 25 avril dernier, sont claires: obtenir une «modification substantielle» de la réforme des bourses étudiantes voulue par la coalition gouvernementale.

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En francs, en euros, en roubles ou en dollars, le problème, ce n’est pas le nom de la monnaie mais le gel de nos salaires !

Article publié dans « Communisme-ouvrier n°43« , bulletin de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Avec l’approche des élections européennes, des démagogues nationalistes revendiquent à nouveau la sortie de l’euro et le retour du franc.

Il est clair qu’avec le passage à l’euro, bien des distributeurs ont arrondi les prix au montant supérieur et imposé ainsi une hausse des prix. Mais les hausses des prix, surtout sur les produits de premières nécessités, c’est régulièrement qu’on les constate, euro ou pas euro. D’ailleurs, nos camarades de Grande-Bretagne, qui ont toujours la Livre Sterling, constatent la même dégradation de leurs conditions de vie que nous.

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Iran : Un militant ouvrier transféré à la section d’interrogatoire

EbrahimFree Them Now !, 7 mai 2014 :

Behnam Ebrahimzadeh, emprisonné depuis juin 2010 suite à une peine de cinq ans pour activités syndicales, a été transféré à la section 209 de la prison Evin à Téhéran. La section 209 est l’unité d’interrogatoire de la prison, dirigée par le Ministère des Renseignements, où la torture et les mauvais traitements sont fréquemment utilisés lors des interrogatoires.

Ebrahimzadeh est membre du Comité pour la Mise en Place d’Organisations Ouvrières et militant des droits des enfants. Il a subi de violentes tortures lors de son incarcération. De même, lors de la récente attaque contre des prisonniers politiques de la section 350, il faisait partie des prisonniers qui ont été violemment battus et blessés.

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Au Brésil, les cueilleurs d’agrumes pressés comme des oranges

Equal Times, 6 mai 2014 :

À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe du monde de football au Brésil, un nouveau rapport révèle les conditions de travail désastreuses des milliers de cueilleurs d’oranges, surtout dans l’État de São Paulo, au sud-est du Brésil.

« Les travailleurs qui font la récolte pour ces entreprises ne sont pas attachés à des chaînes comme les esclaves du passé. Mais ils sont emprisonnés d’une autre manière » explique un syndicaliste brésilien interviewé pour le rapport intitulé Jus d’orange : pas de considération pour les droits des travailleurs ?, réalisé par le syndicat allemand des employés ver.di et l’ONG chrétienne Oscar Romero.

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Les travailleurs de Dakar Dem Dikk poursuivent leur grève

APS,  mai 2014 :

Les travailleurs de la société de transport Dakar Dem Dikk (DDD) poursuivent, ce mercredi, leur grève illimitée entamée mardi, pour exiger de l’Etat la somme d’un milliard de francs représentant la compensation au titre de la rémunération du service public.

Cette grève est partie du blocage des comptes bancaires de la société par l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) qui réclame un peu moins de six millions de francs de cotisations sociales à DDD.

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Trois petites choses en solidarité avec la grève des postiers des Hauts-de-Seine

La pétition de solidarité mise en place il y a quelques jours a vocation à être signée individuellement, par les militants et militantes de notre entourage ou par des personnalités, mais aussi collectivement, par des structures syndicales, politiques, associatives…

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Pensez donc à la signer en ligne (http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/sud-poste-92-apr%C3%A8s-trois-mois-de-gr%C3%A8ve-soutenons-les-postiers-du-92) et à faire signer vos diverses structures.

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Après trois mois de grève, soutenons les postiers du 92 !

Pétition du Comité de grève des postiers du 92 :

Les facteurs de Rueil-Malmaison, La Garenne-Colombes/Bois-Colombes, Gennevilliers, Courbevoie et d’autres centres de distribution du courrier des Hauts-de-Seine sont en grève depuis le 29 janvier. Le conflit a démarré à Rueil-Malmaison : 87% des facteurs de ce bureau se sont mobilisés pour défendre le droit de leur collègue à pouvoir continuer à travailler à leurs côtés. Face à l’intransigeance de La Poste, le conflit s’est étendu, et ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est également la bataille contre les suppressions d’emplois dans les différentes centres postaux concernés par la grève. Le mouvement a eu un écho dans d’autres métiers de La Poste et au-delà des frontières du 92.

Après avoir mis plus de 2 mois à accepter la négociation, la Poste refuse aujourd’hui obstinément de discuter sérieusement d’un compromis avec les grévistes et fait traîner les pourparlers en longueur, espérant épuiser les facteurs. Au lieu de choisir la voie de la discussion et de la prise en compte des demandes des facteurs, la direction engage des procédures disciplinaires et menace de licenciement 5 représentants départementaux et locaux de SUD Activités Postales 92.

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