Le Nouvelliste, 7 avril 2014 :
Les Syndicats chrétiens du Valais (SCIV) et Unia disent prendre l’échec des négociations salariales dans le second oeuvre romand «comme un affront au vu notamment de la bonne conjoncture et du plein emploi dans la branche.»
Les employeurs du second œuvre romand ont refusé d’octroyer une hausse des salaires 2014, après deux ans de statu quo. «Cette décision engendre des mécontentements au sein des travailleurs et un manque de reconnaissance par rapport à la prestation de travail fournie» selon Unia et le SCIV, pour qui «cette situation ne peut durer davantage.» Dans le cadre d’une semaine d’actions romande les organisations ont rencontré les travailleurs sur les chantiers. «Lors de pauses prolongées en Valais notamment à Brigue, Bramois et Martigny, les travailleurs ont exprimé leur incompréhension et leur mécontentement devant cette injustice.»
«On ne peut, sous prétexte d’une absence de renchérissement, refuser systématiquement à ses travailleurs toute hausse de salaire. Les branches du second œuvre ne connaissent pas la crise; au contraire, les carnets de commandes sont pleins et les cadences de travail toujours plus soutenues en raison de délais restreints pour réaliser les travaux», estime un communiqué commun aux deux syndicats.