Article publié dans « Communisme-Ouvrier n°42« , bulletin de l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Avec 3,34 millions de chômeurs pour la seule catégorie A pour le mois de février, le taux de chômage ne cesse d’augmenter. Pas un jour sans qu’on apprenne un nouveau plan de licenciements, une nouvelle fermeture d’usine ou de nouvelles suppressions d’emplois… aujourd’hui, il n’y a plus un seul travailleur qui ne craigne de se retrouver à devoir pointer à Pôle Emploi et il n’y a pas une famille ouvrière qui ne soit pas touchée par le chômage. Responsables de cette situation, les patrons et actionnaires qui licencient à tour de bras pour augmenter leur taux de profits, les gouvernements successifs à leur service et un système, le capitalisme, où le sacro-saint droit de propriété des riches passe avant le droit à une vie décente pour la majorité de la population. Malgré tout, il s’est trouvé des bureaucrates syndicaux pour signer, dans la nuit du 21 au 22 mars, avec le patronat la nouvelle convention UNEDIC qui vise à faire 800 millions d’euros d’économie chaque année sur le dos des travailleurs privés d’emploi.

Pour tous les salariés qui touchent1.573 euros nets mensuels ou plus d’abord, le taux d’indemnisation passe de 57,4% à 57% du salaire brut… certes, la baisse n’est « que » de 0,4%, mais quand on compte le moindre centimes pour finir le mois justement, le moindre euro compte ! Pour les 2,2 millions de travailleurs intérimaires, l’annexe 4 dont ils dépendent est vidée de son contenu, et ils perdront, selon la CGT, en moyenne 20% de leurs allocations. Menacés par le patronat les intermittents conserve encore leur régime, mais avec un plafonnement de leur allocation mensuelle et une hausse des cotisations de 10,8 % à 12,8 %.
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