Internationale de l’Education :
Dix mille enseignant(e)s affilié(e)s à la Fédération des syndicats libres de l’enseignement (FSLE),l’un des affiliés nationaux de l’IE, ont défilé dans les rues de Bucarest le 6 novembre pour demander de meilleurs salaires et conditions de travail, ainsi que la fin de l’intervention politique dans l’éducation.
Au cours de la manifestation, les enseignant(e)s ont sifflé et agité des bannières, certain(e)s ont scandé « Solidarité », d’autres « Sans éducation un pays se meurt».
Ils ont également demandé au gouvernement roumain d’augmenter ses dépenses consacrées à l’éducation et aux enseignant(e)s. Un(e) enseignant(e) en début de carrière perçoit un salaire mensuel de 160 €, moins de la moitié du salaire mensuel moyen en Roumanie. C’est la raison pour laquelle les enseignant(e)s donnent des leçons privées afin de disposer d’un revenu complémentaire.
Une grève potentielle pour les salaires et le statut des enseignant(e)s
La FSLE demande également que les dirigeant(e)s scolaires et les principaux/ales des écoles soient nommé(e)s selon le mérite et non selon des critères politiques.
Simon Hancescu, le Président de la FSLE a prévenu: si, même après cette manifestation, le gouvernement n’essaye pas de trouver des solutions, tous/toutes les membres de la FSLE participeront à un referendum pour décider ou non d’organiser une grève générale de l’éducation et en déterminer la date.
Il y a deux options, a souligné Hancescu: « Faire grève avant les élections au Parlement européen ou faire une grève générale à la fin de l’année scolaire, en juin. »