Suspension des négociations du PSE à Val d’aucy à Ciel.

Le Journal de Saône-et-Loire, 24 octobre 2013 :

Suspension des négociations du PSE à Val d’aucy à Ciel. « Le patron a dit qu’il n’avait plus les pouvoirs de Cecab pour négocier et il a suspendu la réunion », a annoncé la déléguée syndicale CGT aux salariés en grève devant l’usine. « Il ne peut plus sortir sa voiture, mais il peut sortir à pied ».

Une annonce qui a provoqué la colère dans les rangs des manifestants d’autant qu’il n’y a eu aucune avancée. « On n’a rien fait de plus qu’un jour de grève normal », lâche un gréviste. « On a été gentil jusque là, on pourrait bien sortir les bouteilles de gaz », enchaîne un salarié en colère. Et pour le coup, d’autres se sont ralliés à la volonté de certains de séquestrer bel et bien le patron.

Quoi qu’il en soit, pour l’heure la direction à accorder 0,2% du salaire par autant d’années d’ancienneté et 0,2% de plus pour ceux qui ne seraient pas reclassés. « Soit près de 600 euros », calcule-t-on dans les rangs. « De quoi aller chercher le pain tous les jours », ironise un gréviste. « On accorde que 5 000 euros aux salariés qui comptent créer leur propre entreprise. C’est dérisoire, il faut un minimum de 10 000 euros », dénoncent des salariés. idem pour la formation : « 2 000 euros pour une formation d’adaptation, 3 000 euros pour une formation de reconversion et 4 000€ pour une formation qualifiante », explique la CGT d’aucy qui réclame « aucun plafond sachant qu’une formation qualifiante coûte 10 000 euros ».

Quant à accepter de rester dans le groupe Cecab en partant en Bretagne, ils sont très peu nombreux à l’accepter. »Quand on voit ce qu’il s’est passé pour Gad (qui appartient aussi au groupe Cecab) et en Russie (la vente d’une usine à un autre fabriquant de conserves), cela ne laisse rien de bon à présager », confie une salariée gréviste.