Archives quotidiennes : 18/10/2013

Un chef de chantier condamné pour avoir frappé et humilié un ouvrier d’origine africaine

Injures racistes, coups, brimades : Victor B., un chef de chantier de Haute-Vienne a été condamné vendredi 18 octobre par le tribunal correctionnel de Limoges à un an de prison avec sursis pour avoir, pendant deux ans, humilié et frappé, parfois avec une rare violence, Séraphin, un de ses ouvriers d’origine africaine.

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Le prévenu devra également verser à la victime 6 500 euros de dommages et intérêts et 500 euros de préjudice esthétique. Egalement parties civiles, SOS Racisme recevra 1 000 euros, et la CPAM, 1 500 euros, en dédommagement des sommes avancées pour la prise en charge médicale de Séraphin.

HUMILIATIONS ET COUPS DE MASSETTE Lire la suite

Quand on appelle le 115, mieux vaut être français

Le Monde.fr | 18.10.2013

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La loi établit que « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Cependant, selon le baromètre de la Fnars, 64 % des demandes au Samu social (115) n’ont pas donné lieu à un hébergement en 2012.

  • LES PERSONNES ÉTRANGÈRES MOINS BIEN HÉBERGÉES

Il manque des places en hébergement d’urgence, et de plus en plus. Plus préoccupant encore, « de nombreux 115 sont amenés à établir des règles d’attribution imposées le plus souvent par leurs autorités de tutelle, qui aboutissent à une sélection des publics », dénonce la Fédération d’associations de solidarité. Lire la suite

Besançon : Manifestation pour le retour de Léonarda et de sa famille

A l’appel de RESF, environ 150 personnes se sont rassemblées ce vendredi 18 octobre devant la Préfecture du Doubs à Besançon pour revendiquer le retour en France de Léonarda et de sa famille. Après les prises de parole, les manifestants sont partis en cortège à travers le centre ville en scandant des slogans comme « Des papiers pour tous ou pas de papiers du tout » ou « C’est pas les immigrés, c’est pas les sans-papiers, c’est le racisme qu’il faut virer ».

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Berlin : Demandeurs d’asile en grève de la faim

La Gazette de Berlin, 18 octobre 2013 :

Déjà plus d’une semaine que des demandeurs d’asile ont entamé une grève de la faim au pied de la porte de Brandebourg, en plein coeur de Berlin. Alors que la situation semblait figée, le mouvement prend actuellement une tournure plus dure : les demandeurs d’asile refusent désormais de boire et des incidents ont éclaté le jeudi 17 octobre 2013 dans le quartier de Kreuzberg.

Révoltés par les conditions d’accueil et confrontés à l’impossibilité de travailler et de se loger, une trentaine de demandeurs d’asile a entamé le mercredi 9 octobre 2013 une grève de la faim au coeur la capitale allemande. Mis à part quelques visites de députés, le mouvement ne semble pas pour l’instant mobiliser la classe politique allemande. Hans-Peter Friedrich, le ministre fédéral de l’intérieur leur a simplement demandé de « gagner les hôpitaux et de ne pas mettre leur santé en danger ».

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Face à l’austérité, la grogne monte au Portugal

AFP, 18 octobre 2013 :

La nouvelle cure d’austérité annoncée mardi par le gouvernement portugais pour l’année prochaine a déclenché une montée de la grogne sociale, avec l’appel de plusieurs syndicats à la grève et à des manifestations.

Le Front commun des syndicats de l’administration publique et le Syndicat des cadres techniques de l’Etat (STE), les deux principaux syndicats du secteur, ont appelé mercredi à une grève des fonctionnaires pour le 8 novembre prochain.

Les syndicats du secteur des transports ont également annoncé « une quinzaine de grèves pour la période allant du 25 octobre au 8 novembre » ainsi qu’une « manifestation nationale à Lisbonne le 9 novembre », a indiqué José Manuel Oliveira, coordinateur de la Fédération des syndicats des transports et des communications.

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Des salariés de Cartier en grève manifestent pour leur salaire

Le Figaro, 18 octobre 2013 :

Venus en car de Reims, les ouvriers spécialisés en bijouterie-joaillerie qui entamaient leur quatrième jour de grève réclament 200 euros nets par mois d’augmentation.

«Cartier blindé, salariés endettés» ou «ouvriers mal payés» ont scandé une cinquantaine de salariés d’une filiale du célèbre joaillier filiale du groupe Richemont, un des leaders mondiaux du luxe, également propriétaire des marques Van Cleef et Arpels ou encore Mont Blanc. Ils manifestaient ce vendredi pour leur salaire devant le bijoutier, rue de la Paix, à Paris, a constaté une journaliste de l’AFP. Venus en car de Reims, site de la filiale Cartier Joaillerie International (CJI), les ouvriers spécialisés en bijouterie-joaillerie entamaient leur quatrième jour de grève pour réclamer 200 euros nets par mois d’augmentation. «C’est historique, c’est la première fois qu’il y a une grève chez Cartier», a assuré à l’AFP une ouvrière polisseuse disant gagner «seulement 1300 euros» après 13 années d’ancienneté chez le fabricant de bijoux . «On ne lâchera pas, on perd peut-être des sous, mais eux, ils perdent des millions», a-t-elle ajouté.

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Manifestation contre l’austérité à Rome

Le Monde, 18 octobre 2013 :

Des milliers de personnes sont descendues, vendredi 18 octobre, dans les rues de Rome pour manifester contre les mesures d’austérité du gouvernement italien, et les transports urbains, les trains et les avions étaient perturbés eux aussi par le mouvement social.

L’Italie s’efforce de sortir de deux ans de récession qui ont fait croître le chômage, notamment des jeunes. Le Parlement italien a débuté l’examen du budget pour l’an prochain, qui comporte de nouvelles coupes sociales. « Nous donnons notre argent aux banquiers ! Nous ressemblons à une voiture qui dévale une falaise », s’est récrié Paolo Ferrero, chef du parti Rifondazione Comunista, lors d’une manifestation organisée par l’association des syndicats de base USB. Pompiers, salariés de la sidérurgie, fonctionnaires et étudiants ont participé au défilé à travers les rues de Rome.

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Mobilisation lycéenne à Marseille contre les expulsions

France 3 Provence Alpes Côte d’Azur, 18 octobre 2013 :

Partout en France, des jeunes de lycées protestent contre l’expulsion de leur collègue, la jeune Léonarda, d’origine kosovar. A Paris, une vingtaine de lycées sont touchés par ce mouvement. A Marseille aussi, des jeunes ont manifesté au lycée Périer.

« L’Education est un droit », peut-on lire placardé sur les grilles du lycée Périer dans le huitième arrondissement de Marseille. Pour nombre de jeunes manifestants, l’intervention policière à l’encontre de Léonarda a été jugée « très violente ».

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Nouvelles manifestations lycéennes contre les expulsions

France TV Infos, 18 octobre 2013 :

Les lycéens se sont à nouveau mobilisés, vendredi 18 octobre, contre l’expulsion de Leonarda, Khatchik et d’autres élèves étrangers. Selon le syndicat lycéen Fidl, des actions ont été menées dans une cinquantaine d’établissements de toute la France.

Lycée Victor Hugo (Paris)

Les élèves ont refusé de se plier aux recommandations du ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, qui les a appelés, dans la matinée, à « rentrer dans leurs établissements ».

Barrages et manifestation à Paris

A Paris, au moins 23 établissements ont été perturbés selon le rectorat, avec, pour beaucoup, un blocage partiel des entrées. Le lycée Charlemagne (4e arrondissement) a été l’un des plus mobilisés.

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Menace d’expulsion de l’Aire d’Accueil des Gens du Voyage de la Malcombe (Besançon)

Lettre ouverte de l’Association Espoir et Fraternité Tsigane de Franche-Comté et de France Liberté Voyage au maire de Besançon, 18 octobre 2013 :

Monsieur le Maire de Besançon et Président de la Communauté d’Agglomération,

Par courrier daté du 10 octobre 2013, la vingtaine de familles résidentes sur l’Aire d’Accueil des Gens du Voyage de la Malcombe (Besançon) ont été informées qu’elles doivent quitter les lieux pour le 25 octobre à 14 heures, quinze jours seulement après en avoir été informées.

De plus, aucune solution de relogement n’est proposées à ces familles qui, toutes, dont les enfants sont tous scolarisés à l’école de Rosemont de Besançon.

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