Archives quotidiennes : 05/10/2013

Joué-les-Tours : Appel à la grève chez Michelin

La Nouvelle République, 5 octobre 2013 :

Une nouvelle journée d’action se prépare pour les salariés de Joué-lès-Tours. Mardi 8 octobre, l’intersyndicale lance un appel à la grève avec manifestation. Vers 8 h 30, le cortège prendra la direction du centre-ville et rejoindra l’espace Clos-Neuf où se tiendront un comité central extraordinaire et une réunion de négociation sur le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Dans un communiqué, l’intersyndicale conteste toujours la fermeture du site : « Au vu des résultats financiers – 1,153 milliard de résultat opérationnel au premier semestre 2013 – Michelin n’aurait jamais dû fermer l’activité poids lourds à Joué. » Autre sujet de discorde, les moyens accordés pour le PSE : pour l’intersyndicale, il faudrait 110 M€ sur la table. « Aujourd’hui, la direction propose 86 millions. »

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« Un toit pour tous » : Rassemblement à Roanne le 8 octobre

Dans un contexte de crise économique et « d’austérité » budgétaire, alors que la France est toujours la 5ème « puissance économique » au monde et que la richesse cumulée les 500 plus grandes fortunes de France atteint 330 milliards d’euros, (montant jamais atteint depuis 1996), les migrants et les étrangers sont les premières cibles. Dans toute la France, y compris dans le Roannais, des demandeurs d’asile, qui fuient des situations inhumaines, des conditions de vie dangereuses ou misérables, dorment à la rue. Ils sont pourtant encore, pour la plupart, en situation légale en France, toujours dans des démarches de droits et tous ceux et celles qui ont épuisé leurs recours risquent leur vie s’ils/elles sont expulsés. Précisons, d’ailleurs, qu’à Roanne, ils sont surtout Roms Kosovars, Albanais, Arméniens, etc.

Ainsi l’Etat est hors la loi. Il a déjà été condamné plus d’une fois à reloger des familles qu’il avait fait expulser de leurs hébergements. Il a l’obligation légale d’héberger toute personne en détresse sociale, physique ou psychique, qu’elle soit française ou étrangère. Mais il ne le fait pas et laisse vivre et dormir dehors des familles entières, et parmi elles des personnes âgées, des femmes enceintes, des nouveaux nés, des personnes malades, etc. A Roanne, plus de 170 personnes ont été mises à la rue entre le mois de mai et celui d’août. Et aujourd’hui encore, des enfants vivent et dorment dehors avant et après être allés à l’école. Une femme seule de plus de 65 ans, asthmatique, dort sur les trottoirs de notre ville depuis le mois de mai !

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Mobilisation des enseignants au Burkina Faso

Ici Lomé, 5 octobre 2013 :

En prélude à la Journée mondiale des enseignants célébrée chaque 5 octobre, les organisations syndicales des enseignants ont organisé, vendredi sur toute l’étendue du territoire, une grève de 24 heures pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail.

A Ouagadougou, les enseignants ont organisé une marche pacifique à travers les principales artères de la capitale et remis un message aux ministères en charge de l’enseignement. A la suite, ils ont tenu un meeting à la Bourse du travail.

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Aude : la CGT dénonce la « traite d’humains » dans les vignes

Midi Libre, 5 octobre 2013 :

Trois salariés portugais ont poursuivi leurs employeurs, des viticulteurs des Corbières, aux prud’hommes. L’affaire est mise en délibéré au 24 octobre.

Salaires payés 3 € de l’heure et non déclarés ; journées à rallonge ; hébergement sommaire ; paies versées à un seul homme chargé de recruter la main-d’œuvre ; ouvriers que l’on se passe de viticulteur en viticulteur. Pour la CGT, cela ne fait aucun doute : « On est face à de la traite d’être humains ».

Ce récit effrayant, le syndicat le livre en se basant sur les témoignages de Portugais, employés dans plusieurs domaines des Corbières de décembre 2012 à avril 2013.

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Le train de vie des grands bourgeois

Varin, PDG de PSA, s’est fait cambriolé sa résidence du Vésinet (Yvelines) le 2 octobre. Ce fait divers n’aurait que très peu d’intérêt, si ce n’est que Le Parisien du 3 octobre indique que les voleurs se sont emparé de près de 500 000 € de bijoux et de devises étrangères. Cela donne idée du train de vie de ce grand bourgeois qui après avoir supprimé 11.000 postes sur le groupe, s’attaque aux salaires et aux conditions de travail des ouvriers du groupe avec l’accord de compétitivité qu’il cherche à imposer.

Et c’est 500.000 euros ce n’est que ce que Varin avait à son domicile, cela ne concerne pas les fortunes qu’il doit avoir sur des comptes en banque. « Il faut se serrer la ceinture » nous disent les patrons et politiciens à leurs services… mais eux continuent de s’enrichir sur notre dos. Il est temps d’exproprier la bourgeoisie, de prendre ses fortune, volée sur le travail des ouvriers, mais aussi les usines et autres moyens de production, pour construire une société où nous pourrons tous vivre décemment.