Libération, 4 octobre 2013 :
Selon les ONG, 200 personnes auraient déjà été tuées dans les manifestations depuis dix jours.

Manifestation de femmes soudanaises devant le siège des services de sécurité à Khartoum.
Le procès d’un groupe de 35 personnes accusées de violences liées à la contestation provoquée par la hausse des prix des carburants au Soudan s’est ouvert jeudi à Khartoum. Qualifiés de «criminels» par le gouvernement, ils seraient surtout «visés parce qu’ils sont membres de groupes d’opposition, ou militants», indique Amnesty International. Au tribunal de Haj Youssef, un quartier défavorisé de Khartoum, on compte, parmi les 35 accusés, huit jeunes de 17 ans et cinq Sud-Soudanais retenus pour «destructions et tapages», ce qui pourrait leur valoir entre trois et sept ans de prison. Le verdict est attendu dimanche.