Cet après-midi, une cinquantaine d’agents, à l’appel de la CGT, est venue crier son ras-le-bol face à la mise en place des rythmes scolaires sous les fenêtres de la mairie.
La menace de grève tournante et surtout cette manifestation des agents des écoles CGT devant la mairie ce vendredi après-midi a finalement servi de détonateur à la concertation. Dès lundi, tous les personnels de la Ville qui travaillent dans les groupes scolaires publics (agents territoriaux spécialisés des écoles, animateurs, référents, agents d’entretien et de restauration) vont être rassemblés pour qu’ils puissent s’exprimer. Le syndicat CGT relevait le manque de reconnaissance, les dysfonctionnements divers, des enfants de maternelles fatigués par des journées trop chargées, etc. Le maire a donc provoqué une réunion de l’ensemble des syndicats de la fonction territoriale yonnaise (CFDT, F.O, Sud, CGT). Pierre Regnault, le maire, reconnaît entre les lignes qu’il y a des difficultés : « Nous savions qu’il y aurait des adaptations à faire ». Le maire reconnaît aussi que « dans les maternelles, nous avons voulu aller trop vite ». In fine, la Ville a fait plusieurs propositions : une prime de 20 € par mois aux Atsem et la suppression des ménages les jours d’activité. Un temps de préparation doublé de 15 à 30 minutes pour les animateurs et un portable pour les référents. La CGT a suspendu le mouvement de grève jusqu’à lundi. Une décision de poursuite (ou non) de la grève sera prise à l’issue des entretiens collectifs avec le personnel.
Ouest-France