Le Monde, 23 septembre 2013 :
« A partir de lundi 23 septembre, je commence une grève de la faim. C’est une méthode extrême, mais je suis convaincue que c’est actuellement la seule solution. » Dans une lettre ouverte publiée par le Guardian, Nadejda Tolokonnikova, l’une des trois Pussy Riot, condamnée en 2012 à deux ans de travaux forcés pour hooliganisme et blasphème, décrit ses conditions de détention au camp de travail pour femmes en Mordovie, dont les détails brossent un tableau très sombre. A propos des règles de détention, elle écrit par exemple :

« Afin de maintenir discipline et obéissance, il existe un système de punition officieux. (…) Les prisonnières perdent « leurs pivilèges hygiéniques » – il n’y a pas le droit de se laver ni d’utiliser les toilettes – ; et « leurs privilèges de restauration » – il est interdit de manger sa propre nourriture ou ses boissons ».
« Ma brigade travaille dans l’atelier entre 16 à 17 heures par jour. De 7 h 30 du matin jusqu’à minuit et demi. Au mieux, nous dormons quatre heures par nuit. Nous avons une journée de repos tous les mois et demi ».
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