L’Humanité, 2 septembre 2013 :
Quelque 360 personnes dont plus de 150 enfants ont dû quitter, ce lundi 2 septembre, les hôtels où elles bénéficiaient d’un hébergement d’urgence à Clermont-Ferrand. En cause, un financement insuffisant des pouvoirs publics selon l’association chargée de les loger.

Le conseil d’administration de l’ANEF, l’association gestionnaire du 115 dans le Puy-de-Dôme n’est plus en état d’assurer le financement de l’hébergement d’urgence, dont elle a la charge dans le cadre d’une convention avec l’Etat, le conseil général du Puy-de-Dôme et l’agglomération clermontoise et a donc décidé de ne plus payer, à compter du 2 septembre, les hôteliers assurant ces hébergements indique son directeur général, Gilles Loubier. ‘Depuis janvier 2013, l’Etat ne nous a remboursé que 5% environ des 350.000 euros par mois que nous avons engagés pour loger ces personnes », précise-t-il, « nous ne pouvons plus continuer car ce serait mettre en danger la survie de l’association et de ses 110 salariés ». Outre l’hébergement d’urgence, l’ANEF gère également une quinzaine d’établissements et services spécialisés dans la protection de l’enfance et l’insertion sociale et professionnelle par le logement, à Clermont-Ferrand, Riom et Vichy. « Si on continue ainsi, ce sont tous les services de l’association qui vont être mis à mal, faute de trésorerie, et on ne pourra pas payer les salaires de septembre », ajoute le directeur général de l’ANEF.
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