AFP, 25 août 2013 :
Le patronat de l’industrie automobile sud-africaine a porté à 10 % sa proposition de hausse salariale pour les 30 000 ouvriers du secteur en grève, dans l’espoir d’arriver à une sortie de crise, a annoncé un syndicat samedi. « Ils ont fait une nouvelle offre de 10 % », a déclaré le trésorier du Syndicat national de la métallurgie sud-africaine (Numsa), Mphumzi Maqungo. Le syndicat ne répondra que lundi à cette nouvelle offre, après avoir consulté ses adhérents, mais a indiqué que cette proposition était favorablement accueillie sur divers sites.

Ouvriers de l’usine Ford de Pretoria en grève (20 août)
À Port Elizabeth, la cinquième ville du pays, surnommée la « Detroit de l’Afrique du Sud », les ouvriers ont accepté la nouvelle proposition à l’issue d’une longue réunion. Les ouvriers de General Motors sont « satisfaits des nouvelles augmentations de salaires, mais ont toujours d’autres revendications », a déclaré M. Maqungo. À l’usine Ford Motors de Struandale à Port Elizabeth, les travailleurs ont également accepté la proposition patronale, mais ont demandé à discuter lundi des autres revendications.
« Nous avons atteint ce que nous voulions, une hausse des salaires à deux chiffres », a indiqué Andile Mtulu, le président du comité des travailleurs de Ford du Numsa. Ailleurs dans le pays, M. Maqungo a ajouté que, chez Nissan Diesel et Mercedes Benz, les travailleurs avaient également accepté la nouvelle offre.
Environ 30 000 ouvriers de sept entreprises de construction automobile se sont mis en grève lundi pour demander une augmentation d’au moins 14 % des salaires, les employeurs proposaient une augmentation de 8 %. La grève représentait un manque à gagner de 60 millions de rands par jour (environ 4,5 millions d’euros). Les employeurs de l’industrie automobile n’ont pas voulu dévoiler le montant de leur offre, mais l’ont jugé sans précédent dans l’industrie.
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