Le Progrès, 14 août 2013 :
Il est 11 heures. Au 7 rue Colette, c’est le temps de l’incompréhension. Sur la pelouse proche de l’immeuble évacué jeudi, une soixantaine de personnes, principalement des familles, se sentent « délaissées ».

Pas moins de trente enfants font partie des personnes expulsées. Dans l’urgence, des abris de fortunes ont été mis en place. Au centre de la pelouse, des matelas disposés à même le sol.
Près du parking, deux tentes de camping bleues montées à la hâte. Et un peu plus haut, un tas de sacs plastiques ou en tissu contenant les affaires de chacun. « On ne nous a pas laissé prendre tout ce dont on avait besoin pendant l’évacuation », explique en français une adolescente d’origine arménienne. « Pendant l’évacuation du squat de 6 h 30 à 12 heures, ces personnes auraient dû prendre leurs précautions », répond Patrick Férin, secrétaire général de la préfecture de la Loire.
Lire la suite →
WordPress:
J’aime chargement…