Manifestation mercredi contre « l’exploitation des travailleurs transfrontaliers »

Ils travaillent en France mais sont Polonais ou Portugais. Ils sont travailleurs détachés et sont payés selon les règles de leur pays d’origine. Moins de cotisations (selon la CGT, -20% par rapport à un travailleur déclaré en France), un salaire parfois même en dessous du SMIC, des heures supplémentaires impayées… Le tout sans indemnités de déplacement, alors même que c’est une entreprise française qui les fait venir.

C’est cette situation que déplore la CGT et c’est contre celle-ci qu’elle proteste en appelant à manifester ce mercredi 12 juin. En 1996, une directive avait déjà été créée concernant le détachement des travailleurs afin de formuler un certain nombre de règles impératives en vigueur dans le pays d’accueil qui doivent s’appliquer aux travailleurs détachés. Mais l’application de cette directive reste très aléatoire. Depuis plusieurs mois, le Parlement européen se penche donc sur une nouvelle directive. Pour la CGT, c’est le moment de se faire entendre afin d’éviter que les fédérations patronales œuvrent en toute impunité pour moins de contrôle.

Y ALLER :

Manifestation contre l’exploitation des travailleurs transfrontaliers, mercredi 12 juin à 11 heures, place de Lattre de Tassigny (place de la Bourse) à Strasbourg. Les manifestants défileront dans les rues de la ville pour se rendre jusqu’au bâtiment du Parlement européen.

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/06/11/breve/manifestation-contre-lexploitation-des-travailleurs-transfrontaliers/

Femen incarcérées en Tunisie : mobilisation en France

Un collectif d’associations appelle à manifester, mardi 11 juin, pour la tunisienne Amina et les trois Femen européennes détenues en Tunisie, devant l’ambassade de Tunis à Paris à 18h30 afin d’exiger la libération d’Amina et des autres détenues.

Plusieurs dizaines d’associations appellent à un rassemblement, mardi 11 juin à 18h30, près de l’Ambassade de Tunisie à Paris, et devant les consulats tunisiens dans d’autres villes françaises. Elles exigent la « libération immédiate » des 4 militantes de Femen qui attendent leurs procès dans des prisons tunisiennes.

Les Turques enflamment la place Taksim

11.06.2013, AFP :

Pour conserver leurs droits, les Turques montent en première ligne contre Erdogan, et ne sont pas les dernières à investir la place Taksim à Istanbul.

Des femmes manifestent contre Erdogan le 9 juin 2013 à Izmir, afp.com – Ozan Kose

Elles campent sur la place Taksim d’Istanbul depuis le premier jour. Souvent en première ligne face aux policiers, jeunes, éduquées, urbaines. « Nous sommes les femmes qu’Erdogan voudrait voir rester à la maison« , résume Sevi Algan, une comédienne de 37 ans. Sous les platanes du parc Gezi, adjacent à la place Taksim, le foyer de la contestation contre le pouvoir du Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, elles font jeu égal avec les jeunes Turcs.

Istanbul : la police a repris le contrôle de la place Taksim

ISTANBUL (TURQUIE), MARDI 11 JUIN 2013. Appuyée par des blindés et canons à eau, la police a repris en tout début de matinée le contrôle de la place Taksim, épicentre de la révolte qui agite le pays. Immédiatement, des dizaines de jeunes gens casqués et équipés de masques à gaz sont réapparus, ripostant par des jets de pierre et de cocktails Molotov.

Les policiers turcs, secondés par des blindés munis de canons à eau, ont pris d’assaut les barricades érigées par les manifestant.

Chalon : rassemblement pour Clément Méric

A l’initiative de la Ligue de Droits de l’Homme, une cinquantaine de personne s’est rassemblée à Chalon-sur-Saône, mardi 11 juin 2013, vers 11h30, devant le monument aux morts quai Gambetta.

Une cinquantaine de personnes s’est rassemblée mardi 11 juin 2013 à 11h30 devant le monument aux morts de Chalon-sur-Saône pour rendre hommage à Clément Méric.

Vidéos : Répression et résistance Place Taksim

Ce mardi matin, d’importantes forces policières sont intervenues pour déloger les manifestants de la Place Taksim à Istanbul, entraînant la résistance face aux forces de répression.

Vidéos : Violences policières et répression ce matin autour de la Place Taksim :

Résistance Place Taksim à Istanbul

Ce matin les forces de répression sont intervenues pour déloger les manifestants de la Place Taksim à Istanbul. Par groupes, les manifestants montent des barricades et résistent depuis ce matin aux forces de répression.

Quelques images de la résistance ce mardi matin Place Taksim :

Bosnie : la vague de révolte partie d’Istanbul déferle aujourd’hui sur Sarajevo

Le Courrier des Balkans, 11 juin 2013 :

Depuis jeudi dernier, des rassemblements spontanés s’organisent tous les jours dans les rues de Sarajevo pour défendre les droits des nouveaux-nés de Bosnie, privés depuis cinq mois de documents d’identité. Pour beaucoup de citoyens, après la vague de révolte qui a secoué la Turquie, l’heure est arrivée de descendre dans les rues, pour dénoncer l’incurie des politiciens bosniens. Une grande manifestation est prévue aujourd’hui, à midi.

Manifestation de parents à Sarajevo le 10 juin

Sarajevo comme Ankara ou Istanbul ? Après une semaine folle, il faudra peut-être commencer croire au parallèle. Des milliers de personnes occupent toujours la place qui fait face au Parlement. Après les grandes manifestations de jeudi dernier, la mobilisation n’est toujours pas retombée.

Il y a quelque chose d’inouï dans l’insurrection populaire de ces derniers jours. Qu’est-ce qui a éveillé si soudainement les consciences des Bosniens ? « Les manifestations récentes montrent que l’inaction des politiciens, qui, cette fois, menace la vie de nos enfants, ne peut plus être tolérée », écrit Mirna Sadiković sur le site Internet de Radio Slobodna Europa, avant de se demander si le « printemps bosnien est enfin arrivé ».

Les grévistes de Hassi R’mel remportent une victoire judiciaire

RFI, 11 juin 2013 :

En Algérie, les 1 161 travailleurs de Hassi R’mel, à 600 kilomètres au sud d’Alger, qui sont en grève de la faim depuis 12 jours, ont gagné une victoire judiciaire ce lundi 10 juin. Le tribunal a débouté leurs employeurs qui les accusaient de grève illégale. Mais ils ne se démobilisent pas pour autant.

Halim, 30 ans, a les joues creusées par sa grève de la faim. Mais il a le sourire. « Nous sommes contents parce que la justice, aujourd’hui, a fait son travail correctement. Quand ils ont regardé tous nos PV de grève, les photos de grève, les cas qu’on a reçus, tous ont refusé le dossier », explique-t-il.

Malgré la décision de justice, la grève se poursuit. « On n’a pas confiance. La justice nous dit qu’on a raison et l’employeur affirme le contraire. On n’a rien reçu, pourquoi arrêter la grève ? », s’étonne Fouad Djida, l’un des représentants des travailleurs.

L’usine Bonilait bloquée à Chasseneuil-du-Poitou

La Nouvelle République, 11 juin 2013 :

Une quarantaine d’agents de l’usine Bonilait Protéines de Bonnillet sont en grève illimitée depuis hier matin, à Chasseneuil-du-Poitou. Le groupe compte quatre sites à Belleville-sur-Vie (Vendée), Saint-Flour (Cantal), Tauves (Puy-de-Dôme) et Chasseneuil-du-Poitou. Le mouvement est né sur ce dernier site qui compte 180 agents.

Le syndicat CGT Bonilait Protéines dirigé par Alain Hérault a bloqué l’accès à l’usine ; aucun camion ne pouvait donc s’approvisionner. « Nous sortons des négociations annuelles obligatoires », explique le délégué CGT, « et nous sommes loin des attentes des agents sur les salaires et l’amélioration des conditions de travail dans certains services ».