Des salariés de Fralib investissent brièvement le ministère de l’Agriculture

L’intrusion a été furtive. Des salariés de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône) ont pénétré à l’intérieur du ministère de l’agriculture à Paris vendredi matin et devaient être reçus par des conseillers à l’Elysée. Ils étaient environ une centaine – près de 300 selon un reponsable CGT –, pour la plupart venus de l’usine de Géménos, où la direction de cette filiale du groupe Unilever a annoncé en avril qu’elle mettait fin aux contrats de travail des salariés après l’annulation par la justice d’un troisième plan social.

UN PROJET DE COOPÉRATIVE

« On est rentrés dans le ministère. On était nombreux, on les a pris par suprise », raconte Gérard Cazorla (CGT). Le ministère a confirmé de son côté la brève intrusion des salariés et précise qu’ils avaient quitté les lieux dans le calme aprèsavoir discuté avec le directeur de cabinet du ministre, Stéphane Le Foll, et obtenu un rendez-vous à l’Elysée.

La fermeture de l’usine de Gémenos, la seule en France qui produisait les thés Lipton et les infusions Eléphant, est contestée par 72 des 182 salariés. Ils demandent qu’Unilever leur cède la marque Eléphant, dans le cadre d’un projet de SCOP (coopérative), ce à quoi le groupe se refuse.

Les salariés, mobilisés à l’appel d’une intersyndicale CGT-CFE/CGC expliquentvouloir « convaincre le président de la République, qu’ils ont rencontré à plusieurs reprises alors qu’il était candidat socialiste, de respecter ses promesses électorales, notamment concernant l’emploi, la marque Eléphant et les volumes de production ».

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s