La grève initiée par l’intersyndicale de la santé publique a été « largement » suivie d’après Lyès M’rabet, président du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). A l’hôpital Mustapha Bacha, on ne reçoit les malades qu’en cas d’urgence. Les autres sont priés de revenir après trois jours c’est-à-dire après la fin de la grève. Quelques patients attendent malgré tout devant le service des urgences et espèrent être reçus par leur médecin.
Avec la grève actuelle de l’intersyndicale, le secteur de la santé vit sur la même période trois mouvements de grève, ceux des corps communs de la santé (depuis le 29 avril dernier), des paramédicaux (depuis 15 jours) et à partir d’aujourd’hui, les praticiens de la santé.
Les différents mouvements sont déclenchés par six syndicats, 4 syndicats réunis sous l’intersyndicale de la santé publique, le syndicat algérien des paramédicaux et l’UGTA pour les corps communs.