Le mouvement de grève est suspendu à l’hôpital de Domme

Le personnel nourrit quelques espoirs après la rencontre avec la déléguée de l’Agence régionale de santé.

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La grève du personnel de l’hôpital de Domme (1) fait une pause. A priori jusqu’à la fin du mois.

C’est la décision prise hier par les représentants syndicaux à la sortie d’une réunion à Périgueux, dans le bureau de Karine Trouvain, la déléguée territoriale de l’Agence régionale de la santé (ARS), à laquelle a également participé Sophie L’Hôte, directrice départementale de la solidarité et de la prévention, la DDSP, dépendant du Conseil général.

Les conditions de travail

« On ne s’attendait pas à ce qu’elle soit là elle aussi, c’est une bonne chose, a déclaré Virginie Audy, déléguée CGT. Elles ont été à notre écoute et se sont donné rendez-vous à la fin du mois pour le plan de retour à l’équilibre (PRE). On trouve, vu l’urgence de la situation, que cela fait un peu loin, donc on se méfie quand même. Néanmoins, il semblerait que des choses soient déjà en train de se faire concernant le travail en coupure, nos jours de repos et de congés. Mme Trouvain a d’ailleurs téléphoné juste après à notre directeur intérimaire (NDLR : Jean-Guy Eymet, injoignable malgré nos sollicitations). Mais, si d’ici fin mai, il n’y a pas d’améliorations de nos conditions de travail, nous reprendrons notre mouvement et le durcirons. »

Concernant la volonté du personnel de bénéficier d’un directeur à temps plein – Jean-Guy Eymet est directeur intérimaire à temps partiel depuis juillet dernier -, Karine Trouvain a informé les représentants syndicaux qu’un appel à candidature pour le poste venait d’être clos.

Pas de subvention

« C’est une bonne nouvelle, mais on aurait bien aimé être au courant », regrette Virgine Audy, qui semble avoir tiré un trait sur une subvention exceptionnelle pour éponger la dette de 450 00 euros : « Mme Trouvain nous a expliqué qu’au niveau national, les enveloppes étaient malheureusement très serrées. »

Concernant l’organisation des services au sein de l’hôpital, une piste a été évoquée : déménager la médecine des soins de suite et de réadaptation (SSR) du côté de l’établissement hospitalier pour les personnes âgées dépendantes (Ehpad), afin qu’ils soient au même niveau. « Ce serait plus logique, car, sur les 40 lits de médecine SSR, il y en a 9 en Ehpad », explique Virginie Audy.

Le personnel avait obtenu le rendez-vous d’hier grâce à Dominique Christian, la sous-préfète de Sarlat, qui leur avait ouvert son bureau dans l’après-midi. « Comme quoi, quand on râle et qu’on se bat, les choses bougent. Une journée de grève a suffi pour que les portes s’ouvrent, alors qu’on tirait la sonnette d’alarme depuis un moment. »

(1) Auquel est adossée une maison de retraite (environ 90 lits dont la moitié pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer)

http://www.sudouest.fr/2013/05/04/le-mouvement-de-greve-est-suspendu-1043616-1820.php

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