La Cour d’appel a confirmé, dimanche matin, la peine prononcée par le tribunal de Sidi M’hamed, contre Saïd Lamrani, ancien directeur de la chaîne amazighe, TV4, dans l’affaire du harcèlement sexuel qui l’oppose à trois journalistes de cette chaîne de télévision publique. En plus de la confirmation de la peine, qui était de six mois de prison avec sursis et une amende de 200.000 DA, le montant des dommages et intérêts est revu à la hausse par la Cour d’appel pour atteindre 300.000 DA pour chacune des victimes.

Le verdict de la justice n’aura pas été très ferme envers Saïd Amrani qui a profité de son poste pour harceler des journalistes.
L’affaire remonte à août 2011, lorsque trois journalistes et une script de la chaîne décident de briser le tabou et de porter l’affaire devant la justice. Elles ont déposé une plainte contre leur directeur pour harcèlement sexuel, brimades et pressions en milieu professionnel. Dans une société machiste comme la nôtre, l’initiative de ces trois journalistes est courageux. C’est une effet une première en Algérie. L’affaire a vite pris une tournure retentissante. Malgré ses entrées en haut lieu, le prédateur est acculé, et ses soutiens obligés de le lâcher, ne serait-ce que pour un temps.
D’autres femmes travaillant dans la même entreprise se sont exprimées dans les médias. Mais elles n’ont pas osé aller loin sans doute par pudeur.
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