Archives quotidiennes : 18/11/2012

Besançon : Fin de la grève de la faim en solidarité avec les prisonniers politiques en Turquie

Communiqué des réfugiés socialistes révolutionnaires et libertaires de Turquie en grève de la faim à Besançon :

Ce matin, nous, réfugiés socialistes révolutionnaires et libertaires de Turquie, en grève de la faim depuis le 14 novembre 2012 en solidarité avec les prisonniers politiques en Turquie, avons décidé de cesser notre grève de la faim.

En effet, suite à l’appel de Apdullah Ocalan, les prisonniers politiques en Turquie ont cessé ce matin, 18 novembre 2012, leur grève de la faim. Depuis le 12 septembre, le mouvement dans les prisons turques et à l’extérieur en solidarité avec les prisonniers a fait entendre sa voix. Par contre, la répression continue, les prisonniers politiques, dont des syndicalistes, journalistes, maires, députés et militants des droits humains, sont toujours enfermés et hier encore l’armée et la police sont intervenues violemment dans de nombreuses villes de Turquie pour empêcher les manifestations de soutien aux prisonniers.

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Espagne: une « marée blanche » à Madrid pour défendre la santé.

AFP, 18 novembre 2012 :

Contre les privatisations et les coupes budgétaires, une « marée blanche » de dizaines de milliers de médecins, infirmières et personnels des hôpitaux a envahi dimanche les rues de Madrid, aux cris de « santé publique », « la santé est un droit, nous allons lutter ».

En tête de la manifestation, qui rassemblait des cortèges venus de tous les hôpitaux de la capitale espagnole, un cri de colère: « la santé publique ne se vend pas, elle se défend ».

Depuis plusieurs semaines, une vingtaine d’hôpitaux de Madrid et de sa région sont occupés par le personnel, pour dénoncer la décision du gouvernement régional de privatiser six de ces établissements dans le cadre des coupes budgétaires prévues en 2013.

Une mesure qui a mis le feu aux poudres, alors que le secteur de la santé paye déjà au prix fort la politique de rigueur mise en oeuvre par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, engagé dans une chasse drastique au déficit public.

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Dijon : Grève suivie chez Divia (Keolis)

Le Bien Public, 18 novembre 2012 :

À l’appel des syndicats CGT et FO de Keolis, environ 70 % des conducteurs des transports urbains du Grand Dijon ont été en grève ce samedi. Pour la troisième semaine de suite, les salariés dénoncent toujours « les conditions de travail » avec l’arrivée du tramway.

Pour la CGT, « ce mouvement va aussi dans le sens des usagers qui souffrent également de la médiocrité du service public rendu depuis trois dernières années ». Et d’ajouter : « Le peu de solutions proposées par la direction de Keolis Dijon ne nous paraît pas à la hauteur des préoccupations, des enjeux et des besoins pour gérer la gravité de la situation. La CGT se voulant force de propositions espère que ses suggestions retiendront toute l’attention de la direction de Keolis Dijon et permettront d’arriver à un accord. »

Grève partielle en Jordanie après d’importantes manifestations

Algérie Soir, 18 novembre 2012 :

Les syndicats jordaniens ont appelé à une grève partielle dimanche pour protester contre la hausse des prix des carburants, au surlendemain de manifestations au cours desquels des appels ont été lancés au départ du roi Abdallah II.

Manifestation à Amman le 16 novembre

« Nous avons lancé un appel à une grève de trois heures, de 08H00 GMT à 11H00 GMT », a déclaré à l’AFP Mahmoud Abou Ghneimeh, chef du Conseil des syndicats professionnels qui regroupe 15 syndicats.

« Il s’agit d’un message adressé au gouvernement, pour lui dire que la boule de neige grossit et qu’une intervention du roi est nécessaire pour revenir sur cette décision » d’augmenter les prix des carburants », a-t-il dit.

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Turquie : Des milliers de kurdes en grève de la faim collective

Mediapart, 17 novembre 2012 :

De Diyarbakir à Hakkari en passant par İzmir et Istanbul, des milliers de personnes sont en grève de la faim pour soutenir les prisonniers grévistes, défiant les interdictions et la menace policière.

Forces de répression à Diyarbakir

La journée du 17 novembre a commencé par des interdictions et des arrestations pour les kurdes en Turquie. A l’appel du principal parti kurde BDP pour une grève de 48 heures au 67ème jour de grève de la faim des prisonniers politiques, des milliers de personnes ont participé à la grève de la faim dans toutes les villes kurdes et dans l’ouest de la Turquie.

DIYARBAKIR, LA VILLE ASSIÉGÉE PA LA POLICE

La grève de la faim collective prévue à Diyarbakir a été interdite par les autorités. Selon l’association des droits de l’homme (IHD) la ville de Diyarbakir semblait avoir été assiégée par la police. Les commerçants ont baissé le rideau, en signe de soutien aux dix mille prisonniers politiques en grève de la faim depuis 12 septembre. Des soldats et des commandos de la police ont été déployés dans chaque coin, tandis que des blindés patrouillaient dans les rues de la ville. Les forces de l’ordre sont intervenues contre tout rassemblement avec des grenades lacrymogènes et des canons à eau.

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Tel Aviv : Nouvelle manifestation contre la guerre

Plusieurs centaines de personnes (selon le Jerusalem Post) ont manifesté samedi 17 novembre dans la soirée à Tel Aviv contre les opérations militaires sur la Bande de Gaza. Les manifestant(e)s ont scandé des slogans comme « Les enfants de Gaza et de Sderot veulent la paix ».

Manifestation le 17 novembre à Tel Aviv ; sur la pancarte « Juifs et Arabes refusent d’être ennemis ».

Beit Jala : Palestiniens et Israéliens contre la guerre

Vidéo : Manifestation commune d’Israéliens et de Palestiniens à Beit Jala (Cisjordanie, Palestine) le samedi 17 novembre pour la fin immédiate des combats dans la Bande de Gaza et le sud d’Israël (en hébreux).

Grèves en Jordanie contre la hausse des prix

Jordanie : Ce dimanche 18 novembre, plusieurs syndicats, comme ceux de l’éducation, appellent à la grève contre la hausse des prix, en particulier celle de 33% du carburant et de plus 50% du fioul domestique. Après plusieurs journées de manifestations de masse comme à Amman, Irbid ou Karak, plusieurs éditoriaux de la presse jordanienne estiment que ces grèves peuvent être « le début d’une révolution populaire ». Lors des dernières manifestations, des slogans hostiles à la monarchie ont été scandés par la population.

Manifestation dans la banlieue d’Amman le 14 novembre.