Affiche du Hadash (Front Démocratique pour la Paix et l’Egalité, front animé par le Parti Communiste d’Israël) contre la guerre et le militarisme en arabe et en hébreux :
« Le peuple contre la guerre. Stoppez Netanyahou »
L’Humanité, 15 novembre 2012 :
Renault s’engage à ne pas fermer d’usines en échange d’un accord de compétitivité.
Comme chez PSA, à Sevelnord, le « dialogue social » chez Renault a surtout des allures de racket. Surfant sur le traumatisme de l’annonce de la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay, la direction de Renault s’est voulue, en contraste, rassurante, hier, à l’occasion d’une deuxième réunion de négociation avec les syndicats représentatifs (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO), conditionnant son engagement à ne pas fermer d’usine en France à la signature d’un accord de compétitivité. Si les plus gros reculs sociaux (flexibilisation de la durée du temps de travail et des rémunérations) devraient faire l’objet de séances ultérieures, la direction a esquissé hier plusieurs perspectives de rationalisation des coûts : concentration des sites de production en pôle régionaux industriels, mutualisation des activités de back-office (management, ressources humaines, communication, comptabilité ), et recours accru à la mobilité interne des salariés ont notamment été mis sur la table. « Dans le cadre d’un accord global sur l’ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, (la direction) pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance », a fait savoir le constructeur automobile, dans un communiqué. « Comme à son habitude et comme en Espagne, le chantage reste la seule voie que connaissent nos dirigeants », a immédiatement critiqué Fabien Gâche, délégué central CGT, lors d’une conférence de presse, hier. Rappelant que la marque au losange a engrangé 786 millions d’euros de bénéfice net au premier semestre 2012, le syndicaliste a insisté sur l’idée que « c’est précisément cette logique qui appauvrit les salariés et les peuples et ferme, à moyen terme, des débouchés de vente pour notre entreprise ».
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La cour d’appel de Lyon a jugé, ce mardi, la société de travaux publics Eurovia coupable de « faute inexcusable » après la mort d’un ouvrier, en 2008 d’un cancer de la peau. Une première en France. Dans son arrêt, le tribunal « établit qu’il existe un lien de causalité entre le cancer de la peau et l’activité professionnelle de M. Andrade. La maladie professionnelle liée au bitume est ainsi reconnue », s’est félicité Jean-Jacques Rinck, l’avocat de la famille de la victime.
A l’audience, le 21 septembre, devant la chambre sociale de la cour d’appel de Lyon, Eurovia, condamnée en première instance, avait rejeté toute responsabilité, assurant que ce cancer n’avait aucun lien avec son activité.
Pourtant, en mai 2010, ce qui constituait déjà une première en France, le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Bourg-en-Bresse avait établi le lien entre le cancer qui a emporté José-Francisco Serrano Andrade, 56 ans, et les fumées toxiques du bitume.
Appel des réfugiés socialistes révolutionnaires et libertaires de Turquie en grève de la faim à Besançon :
Grève de la faim en solidarité avec les prisonniers politiques en Turquie
Depuis le 12 septembre, les prisonniers politiques en Turquie ont commencé un mouvement avec des grèves de la faim pour le droit à l’éducation et à la défense en langue kurde et libération d’Ocalan, dirigeant du PKK. Depuis le mouvement s’est généralisé à 70 prisons en Turquie et 10.000 prisonniers politiques sont en grève de la faim depuis le 5 novembre 2012. La vie de 400 prisonniers politiques est actuellement en danger. Parmi ces grévistes de la faim on compte des syndicalistes, des député(e)s, des maires, des étudiant(e)s, des journalistes, des militants kurdes, des défenseurs des droits humains, etc.
Le secteur du transport public est sérieusement perturbé depuis lundi à Libreville, en raison d’un mouvement de grève lancé par les employés de la société gabonaise de transport (SOGATRA, service public). Ils exigent la démission du directeur général de l’entreprise comme préalable à toute négociation. Sogatra serait victime selon les grévistes d’une mauvaise gestion.
Les Librevillois ont de grosses difficultés depuis lundi pour se rendre à leurs lieux de travail ou dans leurs établissements scolaires, en raison d’un mouvement de grève lancé par les employés de la Sogatra. Les grévistes accuseraient 2 mois d’arriérés de salaire et réclament le paiement intégral de leur dû et le versement des primes de rendement.
Selon les grévistes, c’est Aloïse Békalé, directeur général de la Sogatra, qui est le principal responsable de tous les maux dont souffre l’entreprise. « Il est arrogant et refuse de recevoir notre porte-parole. Nous ne reprendront pas le travail tant qu’il sera encore à la tète de la Sogatra », ont lancé les protestataires invitant le ministre du transport à s’impliquer directement pour trouver une solution aux problèmes posés par les employés de la société.