Le collectif des jeunes antifascistes de Zagreb (Croatie) organise la 5ème marche de solidarité ouvrière, le 17/11/2012
Communiqué :
OCCUPE , DÉFENDS, PRODUIS !
La privatisation de la propriété collective a mené jusqu’à la désindustrialisation sur tout le territoire de Zagreb, et notamment à Pescenica, le cœur industriel de la ville qui employait plus de 60 000 de personnes. Le processus du vol des moyens de production a été suivi par la disparition des emplois et la hausse du chômage. Soit l’industrie a fait faillite (Prvomajska, Jedinstvo, Naprijed, Zagrepcanka, Savric, TDZ…) soit elle a continué avec des capacités largement diminuées (Koncar, Tesla, RIZ…). Ce processus a été dévastateur, et dans la plupart des entreprises privatisées ou nouvellement créées, les droits des travailleurs et leur influence dans la politique gestionnaire ont été ramené à un strict minimum. Néanmoins il y a eu de la résistance organisée : signalons les employé(e)s de « Komercijalna banka » qui ont, en 1999, tenu pendant un mois le contrôle sur le siège de la banque, ou encore les travailleuses et les travailleurs de « TDZ » qui ont, en 2006, résisté pendant quatre mois contre la délocalisation de leur usine. N’oublions pas la résistance des ouvriers de « Kamenski » en 2010, et plus récemment des ouvriers de « Diokija », « RIZ », « Gredelj »,etc.
Cependant, même après 20 années, la privatisation n’est pas terminée. Maintenant, on s’attaque au secteur énergétique sans oublier la spéculation sur les terrains. Pendant ce temps là, le statut social des travailleurs est négligé, le tissu social formé autour des usines détruit d’une manière planifiée, et la solidarité ouvrière affaiblie systématiquement.