Campagne Labourstart :
La semaine dernière, un tribunal de Bahreïn a confirmé les condamnations de deux dirigeants syndicaux, Mahdi Abu Dheeb et Jalila al-Salman, réduisant leurs peines d’emprisonnement à cinq ans et six mois respectivement.
Mahdi et Jalila, président et vice-présidente de l’Association Bahreïnie des Enseignants, ont été arrêtés en 2011 après avoir soutenu les appels à la réforme dans leur pays. En détention, ils ont été soumis à la torture et contraints de signer des « aveux ». En Septembre 2011, un tribunal militaire les a déclaré coupables d’avoir tenté de renverser le régime dominant par la force et l’incitation à la haine.
Le rapport d’enquête de la Commission indépendante de Bahreïn, a révélé, l’an dernier, que les autorités ont grossièrement exagéré, sinon fabriqué, de nombreuses accusations intentées contre des milliers de gens ordinaires qui ont pris part en février 2011, aux manifestations du « printemps arabe ».