Archives quotidiennes : 26/10/2012

Des salariés de la SOCOTEC ont sorti le piquet de grève, hier matin

« L’augmentation de la charge de travail et la dégradation des conditions de l’exercice d’un métier pour lesquelles les prestations sont vendues à la baisse. »

Voilà une des raisons du mouvement de grève qui avait lieu ce matin devant l’entreprise SOCOTEC, de Seclin. Spécialisée dans les procédures de contrôle et de sécurité, elle compte près de 200 salariés à Seclin et 5000 en France.

Boulogne : à peine ouvert, le supermarché Casino s’est déjà séparé de plus de la moitié de ses employés

Le feuilleton a duré des semaines. Viendra ? Viendra pas ?

Sur la nouvelle place Lumière, en centre-ville de Boulogne-sur-Mer, le supermarché Casino devait être l’attraction, le commerce qui ferait venir les autres.

Deux semaines seulement après l’ouverture du magasin, à défaut des consommateurs, ce sont les salariés qui déchantent. En effet, 18 salariés sur 30 (que ce soit des CDD ou des CDI) du supermarché Casino ont été remerciés.

Jeudi, ils sont allés rendre leurs vêtements de travail à leur direction, et ont exprimé leur incompréhension et leur colère.

Levallois-Perret : Manifestation des salariés de Stracel

L’Alsace, 26 octobre 2012 :

Plus de 80 salariés de la papeterie strasbourgeoise Stracel ont manifesté hier toute la journée, à Levallois-Perret, devant le siège français de leur propriétaire, le groupe finlandais UPM. Leur plan social a été légèrement amélioré.

Quel raffut ! Tambours, cornes de brume, sifflets… La musique n’était pas harmonieuse. Mais ce n’était pas le but : « On veut leur en mettre plein les oreilles. Pour se faire entendre ! », expliquait Alain Bartzen. Le délégué syndical FO a manifesté hier toute la journée avec plus de 80 salariés de l’entreprise de papier strasbourgeoise UPM-Stracel à Levallois-Perret, en proche banlieue parisienne, sous les fenêtres du siège français de la société finlandaise UPM. Deux cars sont ainsi partis de Strasbourg hier à 1 h du matin pour être au rendez-vous du comité central d’entreprise (CCE). Ils entendaient soutenir leurs collègues délégués syndicaux en train de négocier le plan social du site alsacien.

« En terme de décoration, ici, ils n’ont pas dû voir cela souvent », rigolait un des manifestants, Thomas Schultz. En effet, la rue Danton et le petit jardin devant le siège d’UPM ont été recouverts d’une surprenante pellicule blanche… comme s’il avait neigé à Paris, un 25 octobre. « Il s’agit de papier. De notre papier. Nous nous sommes amusés ces derniers jours à en couper des milliers de morceaux », expliquait Alain Bartzen.

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200 manifestants contre la xénophobie à Poitiers

France 3 Poitou-Charente, 26 octobre 2012 :

Une manifestation a réuni 200 anti-fascistes près d’une semaine après l’occupation de la mosquée de Poitiers.

Cent cinquante à deux cents personnes ont manifesté jeudi soir dans le quartier des Couronneries à Poitiers à l’appel du NPA, des Verts et du PCF.

Mobilisation « contre la xénophobie » pour répondre à l’occupation de la mosquée de Poitiers la semaine dernière par des militants d’extrême droite du groupuscule Génération Identitaire.

Accords de “compétitivité” c’est NON !

Tract de la CGT Renault Cléon, 25 octobre 2012 :

“Accord de compétitivité”
DÈS LE 9 NOVEMBRE, EN ESPAGNE, RENAULT ANNONCERA LA COULEUR

Pour bien faire comprendre aux salariés des usines françaises que ce qui va se décider en Espagne, dans moins de 3 semaines, les concerne directement, Carlos Tavares, directeur général de Renault, a tenu à bien mettre les points sur les “ i ”. “ Il faut amener l’appareil industriel au niveau de compétitivité de l’Espagne et de l’Angleterre en qualité, coût, délais et imaginer le plan d’action ”.

S’agissant de la “compétitivité ” dans les usines espagnoles – qui va devenir une “référence” pour les usines françaises – la date de signature de l’accord a été fixée au 9 novembre.

– Si l’accord est signé, la direction promet la possibilité de créer 1.300 emplois au rabais.

– Si l’accord est refusé, la direction menace en déclarant que “ faute d’accord sur un allègement des salaires et sur plus de flexibilité, il n’y aura pas d’autres véhicules pour les chaînes de montage en Espagne ”.

En clair, un odieux chantage à la fermeture d’usines pour imposer des reculs très lourds aux travailleurs espagnols.

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