Archives quotidiennes : 25/10/2012

Lyon : Les cheminots votent la poursuite de la grève pour 24 heures

Lyon Capitale, 25 octobre 2012 :

Les cheminots grévistes rassemblés en assemblée générale, à l’appel de la CGT, ont voté la reconduite de leur grève pour 24 heures supplémentaire. Le mouvement, débuté mercredi 24 octobre à 19h et qui devait prendre fin ce vendredi à 8h, courra donc jusqu’à samedi 8h. Les grévistes protestent contre la suppression de 6 à 8 guichets de vente en gare de la Part Dieu.

À la mi-journée ce mercredi, la direction recensait 22,9% de salariés ayant cessé le travail. 7 TGV sur 10 et 2 TER sur 3 ont circulé.

Large manifestation à Lyon de salariés de Sanofi

AFP, 25 octobre 2012 :

Quelque 600 salariés de Sanofi selon la police, 800 selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Lyon pour demander le retrait des 914 suppressions de postes en France, en rappelant que le groupe pharmaceutique a réalisé plusieurs milliards de bénéfices.

D’autres rassemblements, moins importants, se sont tenus en Gironde et en région parisienne notamment.

Des débrayages sur les sites girondins d’Ambarès-et-Lagrave et Saint-Loubès ont respectivement mobilisé 100 et 30 personnes.

« C’est une journée historique » pour les sites girondins « avec un appel intersyndical massivement suivi », a indiqué à l’AFP le représentant syndical central CGT de Sanofi production et élu du CE du site d’Ambarès, Patrick Rojo.

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Les salariés de PSA envahissent l’usine Faurecia à Méru

Menly,25 octobre 2012 :

Hier, le gouvernement annonçait qu’un accord avait été passé avec PSA : une aide de 7 milliards d’euros va être versée à la banque du constructeur. En contrepartie, le gouvernement attend des efforts sur l’emploi de la part du groupe automobile. Or, le patron de PSA assure qu’il ne reviendra pas sur les 8 000 suppressions de postes prévues en France, soit la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (la plus touchée) d’ici 2014, des licenciements en Seine-Saint-Denis et à Reine.

Alors que deux grandes réunions sont attendues dans la journée, entre les employés et la direction, les salariés ne croient déjà pas à une issue favorable. Les salariés de PSA s’insurgent de l’aide apportée par le gouvernement au pôle bancaire, et ne comptent aucunement dessus. Selon une information RMC, une cinquantaine de salariés d’Aulnay ont envahi l’usine de Faurecia de Méru (Oise) pour rencontrer les ouvriers de la division équipement de PSA.

L’enjeu aujourd’hui sera, une fois de plus, de renégocier le volet social.

PSA : Comité de groupe européen du 24 octobre 2012

Infos CGT sur le Comité de groupe européen du 24 octobre 2012 de PSA :

Comité de groupe européen du 24 octobre 2012

1) Résultats trimestriels PSA

Sans surprise, les 3 derniers mois sont marqués par la poursuite de la baisse des ventes en Europe, et par le fait qu’il n’y ait plus de ventes en Iran.
D’où un chiffre d’affaire en baisse de 3,9 %.
Objectif de M. Varin pour 2013 : maintenir une part de marché de 13 % en Europe.

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Ford Genk : les ouvriers en colère bloquent des pièces détachées cruciales

Le Vif, 25 octobre 2012 :

Une centaine de personnes se trouvaient devant l’entrée de l’usine Ford de Genk jeudi matin. Une deuxième carcasse de Ford Mondeo, destinée à être brûlée pour montrer le mécontentement des travailleurs, a été déposée devant les portes de l’usine tandis que des pièces détachées destinées à d’autres entreprises européennes sont bloquées par les ouvriers en colère.

Les syndicats se sont réunis jeudi avant midi avec deux membres de la direction de Ford Genk. Cette réunion était destinée à dégager un accord concret pour les 200 personnes qui devaient venir travailler ces mercredi, jeudi et vendredi. « Lors de cette réunion, l’émotion était palpable, également du côté de la direction locale. L’incertitude régnait pour ces 200 personnes et celle-ci devait être éliminée. Selon l’accord, les gens seront payés s’ils se manifestent auprès de leur superviseur, soit par téléphone, soit en personne à l’usine », a indiqué jeudi le délégué principal de la CSC, Eddie Martens.

« Les gens seront payés pour les journées de mercredi, jeudi et vendredi s’ils montrent qu’ils sont prêts à travailler. Ces personnes travaillent notamment dans la fabrique de roues, dans les opérations de presse et dans les équipes de maintenance. Je comprends les réactions de colère et la frustration chez les gens d’ici, mais la situation ne doit pas dégénérer. Nous nous réunirons ce soir avec les cinq syndicats pour déterminer la stratégie à suivre pour les jours et semaines à venir », a ajouté M. Martens.

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