Archives quotidiennes : 04/10/2012

Corse du Sud : Une agression inqualifiable contre des grévistes !

Communiqué CGT, 4 octobre 2012 :

Dans le département de Corse du Sud, un conflit social a débuté le mercredi 26 septembre 2012 à la société des Granulats et Bétons de Corse dont les actionnaires sont la société COLAS et le groupe MOCCHI, un acteur économique local.

Les salariés revendiquaient l’embauche de trois salariés en CDI dans une entreprise qui emploie de manière habituelle des salariés intérimaires. Après trois jours de grève, les salariés de la CORSOVIA, une autre filiale de la société COLAS sont aussi entrés en conflit et ont bloqué l’entreprise.

Sous l’égide du secrétariat général de la Préfecture et de la Direction Départementale du Travail, une réunion de négociation était organisée le mardi 2 octobre 2012 à 16h00 afin, de trouver une issue au conflit.

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Grèce : Colère des ouvriers du chantier naval de Skaramangas

Dans la matinée du 3 octobre, environ 500 travailleurs du chantier naval de Skaramangas à Athènes se sont rassemblés devant le ministère de la défense avenue Mosogeion. Les travailleurs protestent pour le paiement de leurs salaires, impayés ces 6 derniers mois. Les travailleurs se sont rapidement regroupés autour du quartier général de l’armée. Lorsque les forces de répression sont intervenues pour disperser les ouvriers, des affrontements ont éclaté. Au moins 120 travailleurs ont été arrêtés (source : Occupied London).

Affrontements entre ouvriers et forces de répression :

Les ouvriers du chantier naval entrent dans le complexe du ministère de la défense :

Contre l’avis de la bureaucratie syndicale, les grèves en Afrique du Sud font tâche d’huile

L’Usine Nouvelle, 4 octobre 2012 :

Les grèves qui affectent la production de platine et d’or en Afrique du Sud s’enveniment. Elles touchent désormais les mines à ciel ouvert de minerai de fer, de charbon et de diamants.

Travailleurs en grève des mines Gold Field

A mi-août, juste après le massacre de Marikana, tant les experts du mouvement social en Afrique du Sud que les dirigeants des compagnies aurifères niaient la possibilité d’une extension des grèves en dehors des mines de platine. Aujourd’hui, non seulement plus de la moitié des mines d’or du pays sont arrêtées par des grèves, mais le mouvement a débordé vers les mines de charbon, de fer et même de diamants. Le premier constructeur automobile local, Toyota, a lui aussi été touché par des débrayages d’ouvriers réclamant de fortes augmentations de salaire. Sans oublier une grève massive des camionneurs qui commence à peser sur l’économie sud-africaine.

Dans le platine, le plus important producteur mondial, Amplats, a beau menacer de sanctions sévères les grévistes, quatre de ses cinq mines situées dans la région de Rustenburg sont stoppées. Une grève non protégée touche également sa mine d’Union Platinum, dans une autre région, le Bushveld, et ce sont près de la moitié de ses 58 000 salariés qui ont posé les outils. La direction du groupe a qualifié la revendication d’un salaire de 16 000 rands d’ « irrationnelle et n’entrant dans aucune forme de négociations collectives ». Le numéro deux du secteur, Impala Platinum, qui avait craqué sous la pression d’une grève de six semaines en début d’année, accordant des augmentations en dehors de la convention collective avec le syndicat, vient de nouveau d’accepter de nouvelles hausses de salaires qui ajouteront 4,8% à sa masse salariale.

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Les Sanofi toulousains à Paris : le haka de la colère

La Dépêche, 4 octobre 2012 :

Un millier de salariés Sanofi, dont plus de 300 venus de Toulouse, ont défilé entre le siège du groupe pharamaceutique et l’Assemblée nationale hier. Ils réclament le retrait du plan de restructuration qui menace 900 emplois en France.

Les Sanofi toulousains étaient nombreux parmi le millier de salariés du géant pharmaceutique venus manifester hier à Paris. Plus de 300 blouses blanches selon les syndicats, soit une grosse moitié du laboratoire de recherche toulousain, se sont rassemblées devant le siège du groupe rue de la Boétie, avec leurs camarades. Voilà plusieurs mois qu’ils s’opposent au projet de réorganisation de leur entreprise, qui menace plus de 900 emplois d’ici à 2 015.

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Engels : Les émeutes de la bière en Bavière

Parmi les hausses des prix annoncées ces derniers jours en France, il y  a celle sur une taxe de la bière qui se répercuterait, selon la presse, sur le consommateur avec des hausses comprises entre 10 à 30 centimes. En 1844, la mise en place d’une taxe augmentant le prix de la bière par Louis I de Bavière, a provoqué une immense révolte dans la population ouvrière, révolte appelée « La Révolution de la Bière de Munich » (Münchner Bierrevolution). A partir de la soirée du 1 mai, des émeutes éclatent au centre de Munich et s’intensifient jusqu’au 5 mai, date à laquelle le roi décide de rebaisser le prix de la bière. Cette révolution de la bière de Munich est considérée comme un prémisse de la révolution de mars 1848 en Allemagne.

Les protestations concernant le prix de la bière ont à plusieurs reprises mobilisées les classes populaires en Allemagne et en particulier en Bavière. Ici, une photo de la grève de la bière de 1910 à Landau an der Isar (Basse Bavière). Parmi les slogans on peut lire : « Grève » (à gauche) et « Bière pour tous » (à droite).

Le 25 mai 1844, le Northern Star, organe central des charistes britanniques, publie un article d’Engels sous le titre « Beer Riots in Bavaria« , article également disponible en allemand à cette adresse. Cet article n’a, à notre connaissance, jamais été traduit en français jusqu’à aujourd’hui.

Les émeutes de la bière en Bavière (Engels,1844)

La bière bavaroise est la plus célèbre de toutes celles qui sont brassées en Allemagne et les Bavarois sont logiquement accros à cette boisson qu’ils consomment en assez grande quantité.

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Nouvelles grèves dans les transports contre la rigueur au Portugal

7 sur 7, 4 octobre 2012 :

Les transports publics étaient à nouveau fortement perturbés jeudi matin au Portugal en raison de grèves partielles dans les chemins de fer et le métro de la capitale, dont les syndicats entendent protester contre la politique d’austérité du gouvernement.

Comme jeudi dernier, toutes les stations du métro de Lisbonne étaient fermés et le service devait reprendre à partir de 10H00 locales.

Les conducteurs de trains observaient depuis lundi une grève aux deux premières heures de leur service, provoquant de sérieuses perturbations.

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Fonderie du Poitou : Appel à la grève le 9 octobre

Appel de la CGT Fonderie du Poitou :

Cet appel est fait pour que les travailleurs de la Fonderie St Jean puissent se rendre à la manifestation de Bordeaux à 11 heures, Place de la Victoire.

Le syndicat CGT St Jean appelle à la grève du lundi 8 à 22h au mercredi 9 octobre 22h

La CGT, appelle à une journée de mobilisation le 9 octobre prochain. S’appuyant sur un appel syndical européen, plusieurs manifestations sont organisées pour, « la défense de l’emploi industriel et de l’industrie », Il est indispensable de se mobiliser pour combattre le chômage et l’austérité.

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Les syndicats CFDT, CGT et FO appellent à une journée de grève mardi

Le Télégramme, 4 octobre 2012 :

Les syndicats CFDT, CGT et FO appellent à une journée de grève sur les sites du groupe Doux (filières des produits congelés et élaborés) le mardi 9 octobre et à un nouveau rassemblement, le même jour, à 9 h, devant le tribunal de commerce de Quimper.

Charles Doux sera entendu par le tribunal pour un point d’étape sur son plan de continuation pour les pôles élaboré et congelé. La veille, un comité central d’entreprise de Châteaulin se tiendra au siège du groupe.

Le plan de continuation pour les trois ans à venir, ainsi que les stratégies commerciales à mettre en oeuvre, devraient être présentées aux syndicats.

Batorama (Strasbourg) : grève des personnels navigants

L’Alsace, 4 octobre 2012 :

Un mouvement de grève paralyse aujourd’hui les bateaux de promenade touristique dans Strasbourg. Selon la CFDT, 95 % des personnels navigants, capitaines et matelots participent au débrayage.

Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et les problèmes récurrents de planning qui amènent parfois un capitaine à être posté en même temps dans deux bateaux différents.

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Grèves dans la presse en Israël

La Voix de la Russie, 4 octobre 2012 :

Haaretz, le plus vieux quotidien d’Israël fondé en 1919, n’est pas paru ce 4 octobre. Ses journalistes se sont mis en grève pour protester contre les mesures anti-crise lancées par les propriétaires.

Manifestation des employés du journal Maariv contre les licenciements

Haaretz est le deuxième quotidien en Israël dont le personnel a décidé de se mettre en grève. Hier les employés de Maariv, troisième quotidien israélien en termes de diffusion, ont manifesté devant la résidence du Premier ministre protestant contre les licenciements en masse provoqués par la crise du journal.