
Le Secrétaire général du SNAT Muzi Mhlanga
Campagne Laboustart, en En partenariat avec l’Internationale de l’Education, l’Internationale des Services Publics, et la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport, 7 août 2012 :
Les travailleurs du secteur public au Swaziland sont en grève depuis le 21 Juin. Ils exigent une augmentation salariale de 4,5%, bien en deçà du taux d’inflation dans le pays et une fraction des 30% de l’augmentation de leurs salaires que les parlementaires du Swaziland se sont octroyées.
Les grévistes ont reçu en réponse à leurs réclamations des licenciements, les assauts de la police anti-émeute et l’intimidation des forces armées sous forme de coups, gaz lacrymogène et balles en caoutchouc. Le 12 juillet, les syndicats du secteur public qui manifestaient pacifiquement ont essuyé des tirs de la police faisant au moins 12 blessés, dont certains membres de l’Association Nationale des Fonctionnaires et l’Association des Infirmières du Swaziland.
Depuis le 1er Août, le gouvernement a également licencié des centaines d’enseignants à travers le pays dont l’ensemble des dirigeants de l’Association Nationale des Enseignants du Swaziland (SNAT). Le 3 août, le tribunal industriel du Swaziland a constaté que ces licenciements étaient illégaux et a demandé au gouvernement de les annuler.
La Fédération Internationale des Ouvriers du Transport a également exprimé de vives préoccupations quant à l’arrestation et à la détention de Bazel Tfwala, Conseiller Juridique du Syndicat des Ouvriers des Transports et Assimilés du Swaziland. Simanga Shongwe, secrétaire général dudit syndicat a également été arrêté et détenu alors qu’il protestait contre l’arrestation de Tfwala.
Rejoignez-nous à condamner la répression gouvernementale sur les travailleurs du secteur public du Swaziland en envoyant ce message à Mswati III, Roi du Swaziland, l’exhortant à répondre aux demandes légitimes des fonctionnaires, et pour assurer la réintégration immédiate et inconditionnelle de travailleurs et enseignants licenciés de la fonction publique.
Des messages de protestation peuvent être envoyés depuis cette adresse