Archives quotidiennes : 03/08/2012

A Paris, fin d’une grève de 38 jours dans un Monoprix

Le Monde, 3 août 2012 :

Un stand de vente de sandwiches et de gâteaux, des drapeaux rouges de la CGT et du Front de gauche : l’entrée du Monoprix rue de la Roquette dans le 11e arrondissement de Paris a des airs peu communs, ce vendredi 3 août. Dans le magasin, les clients, peu nombreux, font leurs courses sans ciller ; l’ambiance à l’extérieur, quoique festive, est beaucoup plus tendue. Depuis le 27 juin, trente salariés sur les quatre-vingt-cinq du magasin sont en grève, après une précédente mobilisation en décembre.

Sous-effectif chronique, polyvalence des postes occupés, collègues absents jamais remplacés : les salariés n’en peuvent plus. « Le plus souvent, nous ne sommes que deux dans le rayon, alors que l’on devrait être au moins trois », raconte Makam Kamissok, qui travaille au rayon fruits et légumes depuis deux ans. Aux caisses, c’est encore pire : pas de pause pendant le service, même pour aller aux toilettes ou passer un coup de téléphone urgent. Les effectifs sont tellement réduits que « les clients doivent faire la queue pendant trois quarts d’heure, une heure le soir », relate Béatrice, chef de caisse depuis cinq ans rue de la Roquette.

Les salariés se plaignent également de mauvais rapports avec la nouvelle directrice du magasin, nommée il y a un an par le groupe, et considérée comme « en grande partie responsable de la situation », selon Rémi Picaud, secrétaire général adjoint CGT-Commerce Paris. Autoritarisme, manque de respect, pour plusieurs salariés, le magasin était devenu « comme une dictature ». Sollicitée par LeMonde.fr, la directrice du magasin n’a pas souhaité s’exprimer.

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Espagne : Cheminots en grève contre l’austérité et la privatisation

Euronews, 3 août 2012 :

En Espagne, les trains étaient rares ce vendredi, les cheminots étaient en grève pour protester contre la privatisation du secteur ferroviaire. 100 000 emplois sont menacés selon les syndicats, qui redoutent aussi une dégradation de la sécurité et des services. La privatisation est l’une des conséquences des mesures d’austérité prises pour enrayer la crise.

“Ils devraient commencer par réduire les dépenses au sommet de l’Etat, et là ils réagiraient différemment,” dit Conchi, qui est fonctionnaire. Les fonctionnaires, ce sont eux qui porteront le fardeau des nouvelles décisions du gouvernement Rajoy : réductions de salaires, d’emplois, disparition de certains avantages…

Syrie : Que dégage Al Assad et son régime sanguinaire !

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière, 3 août 2012 :

Cela fait dix-sept mois que la population syrienne se soulève contre la dictature d’Al Assad. Depuis 1970, le régime du Parti Baas, dirigé d’abord par Hafez Al Assad puis par son fils Bachar Al Assad, s’est caractérisé par la répression systématique de toute opposition, le musellement de la classe ouvrière et la discrimination et l’oppression systématique de la population kurde. Ces derniers mois, ce régime tente de survivre en utilisant la plus sanglante des répressions et le terrorisme d’Etat. On compte déjà plus de 20.000 victimes de la répression. Malgré ce bain de sang, malgré 40 ans de terrorisme policier du régime Baas, certains à gauche, au nom d’un prétendu anti-impérialisme et d’une opposition aux Etats-Unis, se mettent du côté du boucher de Damas. Comme si la population de Syrie n’avait pas, comme celle de Tunisie, d’Egypte, du Yémen, du Bahreïn et d’ailleurs, raison de se révolter contre un régime qui l’opprime ! Communistes, ennemis résolus de toutes les dictatures et de tous les Etats actuellement existant, nous sommes du côté de celles et de ceux qui se révoltent, de celles et de ceux qui luttent pour le pain et la liberté, que ce soit en Tunisie ou en Iran, au Soudan ou en Chine, aux Etats-Unis ou en Europe. Oui, il faut en finir avec la dictature sanglante de Bachar Al Assad ! Bachar Al Assad doit dégager comme Ben Ali et Moubarak avant lui, et être jugé pour ses crimes.Pourtant le départ de Bachar Al Assad ne saurait être que le début de la lutte de la population syrienne pour le pain et la liberté. D’ores et déjà, des Etats-Unis et des pays d’Europe d’un côté, de Russie et de Chine de l’autre, les tractations diplomatiques cherchent à imposer un nouveau dictateur à la population syrienne. D’anciens cadres de l’appareil répressif et militaire de la dictature baasiste et les islamistes des Frères Musulmans cherchent déjà à s’asseoir sur le siège de Bachar Al Assad pour perpétuer le même appareil d’Etat et la même oppression. Et tant du côté des prétendants dictateurs que des cadres et alliés du régime, on entend déjà des appels à la division de la population sur des bases religieuses ou ethniques, ainsi que des réactionnaires religieux menacer les quelques libertés dont disposent les femmes.

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Police Britannique : La police de la moralité islamique est fière de vous

Article de Maryam Namazie, membre du Comité Central du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran à propos de l’action des militantes de FEMEN aux jeux olympiques de Londres, 2 août 2012 :

Malheureusement, je n’ai pas pu me joindre à l’action de FEMEN contre la Charria et l’islamisme politique aux jeux olympiques aujourd’hui, je suis vraiment malade et je voyage demain pour une conférence à Montréal (que j’aurais certainement raté puisqu’elles ont été arrêtées).

Reza Moradi y était et a filmé leur action et l’arrestation brutale par la police. Il est intéressant de voir comme la police était préoccupée de couvrir leurs seins et leurs corps.

Policiers britanniques, vous avez rendus vos collègues en Iran, en Arabie Saoudite et en Afghanistan fiers de vous !

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Les salariés de MGF Logistique durcissent leur blocage

Corse Matin, 2 août 2012 :

Les salariés du site MGF Logistique d’Orchies (Nord) en liquidation judiciaire, dont quatre sont en grève de la faim sur le site, ont décidé de durcir le blocage du site, qu’ils avaient assoupli avec la promesse de négociations, a-t-on appris jeudi auprès de l’un d’entre eux.

Alors que quatre salariés sont en grève de la faim depuis lundi soir, ceux qui occupaient le site ont décidé de ne plus laisser entrer aucun client, a indiqué Corinne Douay, élue suppléante au CE.

Les 53 salariés de l’entreprise vont être licenciés car leur entreprise, qui appartient au groupe G7, a été placée en liquidation judiciaire il y a une semaine, trois mois après avoir été filialisée. Ils pensent, comme l’a résumé l’un deux, qu' »on a filialisé pour mieux fermer ».

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