Archives quotidiennes : 02/08/2012

Les familles Roms entre unité d’urgence et trottoir.

LaProvence.com, 02 août 2012 :

Des familles ne sont plus hébergées la journée à la Madrague-Ville.

Il est né le 1er juin et il a un trottoir pour seul monde. C’est l’un des enfants de la vingtaine de familles Roms qui ne sont plus acceptées en journée à l’Unité d’hébergement d’urgence (UHU) de la Madrague-Ville (Marseille 15e).

Ce matin, des familles Roms avec de jeunes enfants refusaient de quitter l'unité d'hébergement d'urgence de la Madrague-Ville où leur accueil n'est plus assuré en journée.

Ce matin, des familles Roms avec de jeunes enfants refusaient de quitter l’unité d’hébergement d’urgence de la Madrague-Ville où leur accueil n’est plus assuré en journée.

Des femmes avec leurs bébés restent assises devant la porte, refusant de partir. Des membres de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), et d’autres associations les soutiennent. Jean-Marc Coppola, vice-président PC du Conseil Régional, venu sur place, parle de « non-assistance à personne en danger » ajoutant qu’il est « temps que le gouvernement de gauche fasse la différence avec l’UMP » .

Autour de l’UHU, d’autres campent sur le trottoir, expulsés de Marseille ou d’Aix. Paysage de la misère.

« L’avocat de la Ville de Marseille a plaidé devant le tribunal administratif pour demander l’expulsion des Roms des trottoirs, s’insurge Philippe Dieudonn, de la LDH. Il disait se placer sur le terrain du droit et pas de l’humanité ! »

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Lutte contre les licenciements, le chômage et la précarité : L’exemple de PSA

Article publié le 2 août sur le site de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Avant les élections, on savait que bien des directions d’entreprises n’attendaient que la fin du cirque électoral pour annoncer les plans de licenciements. Au-delà de PSA, on peut parler de Sanofi Adventis qui annonce des milliers de suppressions de postes, d’Air France qui annonce 5.000 suppressions d’emplois, de Renault qui parle déjà de devoir suivre PSA dans un plan de « réduction des coûts », pour ne prendre que des grandes entreprises. Il n’y a aujourd’hui pas un travailleur salarié dans le secteur privé en France qui ne vive dans la craindre d’un éventuel « plan social » ou « plan de sauvegarde de l’emploi », expressions « politiquement corrects » pour dire plans de licenciements. Et même dans le public, de plus en plus de travailleurs se trouvent soit en situation d’emplois précaires soit de droit privé (à La Poste par exemple, 60% des salariés sont sur des contrats de droit privé).

Si nous prenons ici l’exemple de PSA, ce n’est pas pour nous désintéresser des luttes des autres boîtes, de la situation des travailleurs des PME ou de celle de ceux qui sont déjà, et parfois depuis des années, au chômage. La situation de PSA est à la fois un bon exemple de la pourriture de la société capitaliste et un enjeu pour l’ensemble de la classe ouvrière. Enjeux parce que le plan de Varin, avec 8.300 suppressions d’emploi en France, la fermeture de l’usine d’Aulnay, la suppression de 1.400 emplois soit 25% du personnel à l’usine de Rennes, le chantage patronal à l’usine Sevelnord, etc concernent bien plus que les 8.300 travailleurs dont les emplois devraient être supprimés. A Aulnay-sous-Bois par exemple, la fermeture de l’usine entrainerait la perte de 10.000 emplois dans le bassin d’emploi, et ce dans un département, la Seine Saint-Denis, déjà particulièrement touché par le chômage et la misère. Par contre, en tant que principal groupe industriel en France, une lutte des ouvriers de PSA pourrait servir de moteur à l’ensemble de la classe ouvrière.

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Mobilisation en Allemagne contre l’extrême-droite raciste et néo-nazie

Lundi 30 juillet, les néo-fascistes du NPD ont tenté d’organiser un rassemblement au centre-ville de Stuttgart dans le cadre de leur « tournée à travers l’Allemagne ». Par crainte de protestation, le NPD n’a annoncé publiquement son action que deux jours avant. Cela n’a pas empêché les syndicats, organisations de jeunes, groupes anti-fascistes et révolutionnaires de se mobiliser rapidement pour ne pas laisser la rue à l’extrême-droite.

Manifestation à Stuttgart contre les néo-nazis du NPD

A l’appel des différentes organisations anti-fascistes, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 30 juillet au mémorial des victimes du nazisme. Grâce à différents blocages de rues, le camion sono du NPD a été plusieurs fois bloqué si bien que le rassemblement des néo-nazis a commencé avec deux heures de retard. Le rassemblement du NPD, qui n’a réuni qu’une quinzaine de fachos, a ensuite dû faire face aux manifestants antifascistes qui n’ont cessé de crier des slogans contre l’extrême-droite et le racisme et ont lancé des oeufs et des tomates sur les néo-nazis. Ce n’est que grâce à la présence policière massive que les fachos du NPD ont pu tenir leur rassemblement et 75 antifascistes ont été interpellés pendant la journée par les flics.

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Mobilisation à Sfax contre la répression anti-syndicale

Kapitalis, 2 août 2012 :

A la grève dans le secteur de la Santé à Sfax, s’ajoutent celles des employés des services des finances, de la Steg et de la Sonede. En soutien avec les 4 syndicalistes de l’hôpital détenus depuis la semaine dernière.

A l’appel des syndicats de divers secteurs à Sfax, une marche a eu lieu aujourd’hui en guise de solidarité avec leurs camarades détenus. Des habitants de la région se sont joints à la marche et la colère ne cesse de gonfler au fil des jours.

Les syndicalistes, qui reprochent au gouvernement de revenir avec force aux anciennes pratiques de Ben Ali, se disent déterminés à poursuivre le combat jusqu’à libération de leurs camarades.

Swaziland : Les autorités licencient des enseignants en grève

AFP, 2 août 2012 :

Le gouvernement swazi a licencié 110 enseignants qui avaient ignoré une décision de justice leur ordonnant de mettre fin à cinq semaines de grève, a rapporté la presse jeudi.

« Ils ont été licenciés avec effet immédiat », a indiqué le ministre de l’Education Wilson Ntshangase au Times of Swaziland.

Les fonctionnaires n’ont pas été augmentés depuis 2010, alors que le gouvernement du roi Mswati III se débat dans une grave crise budgétaire.

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Nouvelle manifestation à Montréal contre la hausse des frais de scolarité

AFP, 2 août 2012 :

Cette marche nocturne, vite déclarée illégale par la police, coïncidait avec le début de la campagne législative anticipée convoquée par le Premier ministre québécois, Jean Charest.

Quelque dix mille personnes, selon des estimations de témoins, ont marché mercredi soir à Montréal pour protester, au premier jour de la campagne électorale pour les législatives, contre la hausse des droits de scolarité et la loi limitant les manifestations.

Commencée dans l’ambiance festive d’un concert de casseroles dans le centre de Montréal, la marche, faute d’itinéraire annoncé, a été immédiatement déclarée illégale par la police.

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Aéroport de Nice : Suspension de la grève des salariés d’Idem-Multi-Services

Nice Matin, 2 août 2012 :

Les employés de la société Idem-Multi-Services ont décidé de reprendre temporairement le travail ce jeudi et vendredi.

Les salariés de cette entreprise spécialisée dans l’accueil et la prise en charge des personnes handicapées à l’aéroport de Nice Côte d’Azur, observent un mouvement de grève depuis dimanche.

Ils protestent contre l’absence de toute hausse salariale depuis quatre ans et la « non-reconnaissance» de la spécificité de leur tâche. Ces derniers jours, le patron de la société avait déclaré qu’il n’entendait pas« négocier sous la pression ».

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Le DAL réclame 100 000 logements et occupe le Samu social à Paris.

D »après Citizenside et Libération, 1/08/2012 :

Quelques dizaines de personnes ont entamé vers 10h30 l’occupation du siège parisien du Samu social, pour «dénoncer les violations permanentes du droit à l’hébergement». Ils ont quitté les lieux à 15h.

Le siège du Samu social a été occupé ce mercredi 1er août 2012 à l’initiative de l’organisation Droit au logement (DAL).

Plusieurs dizaines de personnes, dont une vingtaine d’enfants, occupaient dans le calme mercredi depuis le milieu de la matinée le siège du Samu social à Paris (XIIe arrondissement).

Les manifestants avaient pénétré dans les locaux du siège vers 10h30 et ont quitté les lieux peu avant 15h, comme l’a précisé Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL. Il a précisé qu’il n’y avait pas eu d’interpellation.

La mobilisation avait pour but « dénoncer les violations permanentes du droit à l’hébergement et exiger sa mise en oeuvre » mais aussi de demander « un plan d’urgence pour mobiliser cent mille logements ».

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