Archives mensuelles : juillet 2012

MALI. Un couple non-marié lapidé à Aguelhok.

Le Nouvel Obs Monde, 31-07-2012  :

La mise à mort s’est déroulée devant 200 personnes. C’est le premier cas de lapidation depuis l’occupation de la région par les groupes armés islamistes.

L'homme et la femme ont été mis dans deux trous et ont été lapidés à mort. Ils avaient deux enfants.

L’homme et la femme ont été mis dans deux trous et ont été lapidés à mort. Ils avaient deux enfants.

Des islamistes ont tué dimanche par lapidation un couple non marié à Aguelhok, dans le nord du Mali, le premier cas à ce jour connu dans cette région depuis son occupation totale par les groupes armés islamistes il y quatre mois, ont affirmé lundi 30 juillet deux élus de la région.

« J’étais présent sur les lieux. Les islamistes ont amené au centre d’Aguelhok le couple non marié », l’homme et la femme ont été « mis dans deux trous et les islamistes les ont lapidés jusqu’à ce que mort s’en suive« , a déclaré un élu dont les propos ont été confirmés par un autre. Tous deux ont souhaité garder l’anonymat.

Le premier élu a affirmé que « dès les premiers coups, la femme s’est évanouie », alors que l’homme « a crié une fois » avant de se taire. La scène s’est produite devant une foule d’environ 200 personnes, selon lui. Le second élu a précisé « que l’homme et la femme ont deux enfants, dont le dernier a six mois » et qu’ils vivaient en dehors d’Aguelhok « dans la brousse ». « Ils ont été ramenés en ville par les islamistes qui leur ont jeté des pierres jusqu’à la mort », a-t-il dit, ajoutant : « des gens sont sortis pour voir ça, il y a eu des témoins ».

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Bagnols-sur-Cèze Neuf personnes sont finalement licenciées à Armatures Service.

MidiLibre.fr, 31/07/2012 :

Les vacances auront un goût très amer pour les salariés d’Armatures Service, une entreprise spécialisée dans les ferrailles de béton armé et implantée sur la zone industrielle de Domazan depuis 2007.

Cette semaine, neuf employés sur les vingt-sept qui travaillent dans l’usine gardoise recevront leur lettre de licenciement.

Douloureux épilogue d’une longue descente aux enfers depuis le rachat du groupe, qui compte 116 salariés sur sept sites de production, dont celui de Domazan, par un fonds de pension et l’accumulation irréversible des dettes bancaires.

Le rapport d’expertise du comité d’entreprise démontrant que « le chiffre d’affaires progresse de 10 % par an depuis 2009 » ne pesant pas bien lourd dans la décision.

« En tout, 25 personnes vont être licenciées dans tout le groupe dont neuf rien qu’à Domazan qui paye un lourd tribut au plan social », lâche amèrement Frédéric Delporte, le délégué du personnel qui fait lui aussi partie de la charrette avec quatre autres soudeurs, un conducteur de machine, le commercial, la secrétaire et le directeur.

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Tchad, encore une semaine de grève.

JournalduTchad.com, 30/07/2012 :

L’Union des Syndicats du Tchad (UST) a reconduit, ce lundi 30 juillet, sa grève entamée la semaine dernière. Et ce jusqu’au vendredi prochain, renouvelable.

Cette grève est diversement appréciée par les agents de l’Etat. Dans certains départements, quelques agents réquisitionnés pour assurer le service minimum, se disent, être en esprit avec les grévistes. Exception est faite aux agents de santé, à qui l’UST, a demandé d’assurer un service minimum dans les hôpitaux. En rappelant les travailleurs à la grève, le secrétaire général de l’UST, Adja François Djongdang, indique que la rencontre du 27 juillet de la Commission de négociation avec le ministre de la Fonction publique et du Travail, n’a abouti qu’à l’application d’un seul point, à savoir le reversement intégral de tous les fonctionnaires dans la nouvelle grille du décret 1249. « Ce n’est que du saupoudrage », note l’UST. Cependant, la principale centrale des syndicats demande au gouvernement « l’application des 20% de ce reversement conformément au protocole d’accord du relèvement de la valeur de point d’indice de 115 à 150 et la refonte immédiate des conventions de 1958 et de 1971, relatives aux agents contractuels et décisionnaires de l’Etat ». Et ce, dans le but de permettre « aux travailleurs de faire face à la cherté de vie, mais aussi de leur garantir une pension de retraite acceptable ».

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Pau : grève vendredi chez TIGF.

La République des Pyrénées, 31/07/2012 : 

Vendredi matin, les salariés de Transport infrastructures gaz de France (TIGF) sont appelés à un mouvement de grève et à une assemblée générale à 10 h 30.

L’intersyndicale (FO, CGT, CFDT, CFTC, Sictame-UNSA), réunie hier matin au siège de l’avenue Dufau à Pau, a confirmé le préavis à leur direction.

Ce matin, les syndicats se retrouvent à nouveau pour affiner leur stratégie. Il s’agit pour eux de riposter aux informations de ces jours derniers qui concernent la vente possible de leur société (notre édition des 28 et 29 juillet). Jeudi, lors de la réunion extraordinaire du comité d’entreprise (CE) qu’ils ont demandé, les représentants du personnel tenteront d’en savoir plus. « La confiance est atteinte. On est devant une véritable mascarade », commente Patrick Mathieu, le secrétaire du CE.

Ce dernier s’étonne que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) soit citée parmi les possibles acteurs de la future transaction. Les représentants du personnel comptent saisir, à ce sujet, le député Landais, Emmanuelli, président de la commission de surveillance de cette dernière et Jean-Pierre Jouyet, son nouveau directeur. Ils ont également le projet d’alerter les parlementaires du département.

Les syndicats ont par ailleurs demandé la convocation d’un comité de groupe extraordinaire de Total SA. Ils sont bien décidés à maintenir et à multiplier la mobilisation au-delà de l’été.

Tunisie-Emploi: Mouvements de protestation à Béja.

DirectInfo 31/07/2012 :

Des travailleurs de chantiers de Béja ont investi, lundi, le siège du gouvernorat et bloqué l’avenue Habib Bourguiba, la rue principale de la ville, durant des heures avant que les forces de sécurité n’interviennent pour la rouvrir. Les protestataires demandent leurs émoluments et les salaires du mois de juillet.

Crédit Photo : Orkhan Turki

Les protestataires ont, d’autre part, mis le feu à des pneus et utilisé des fils de fer barbelés pour paralyser la circulation.

Le gouverneur de la région, Nasr Temimi, a indiqué que les parties concernées dans la régions ont fait le travail dont ils sont chargés, notamment l’établissement des listes. Il a souligné que les salaires du mois de juillet seront payés incessamment.

Le gouverneur a, en outre, expliqué que les travailleurs ont reçu leurs arriérés de paiement, affirmant que les services centraux vont verser les émoluments des travailleurs à travers des mandats postaux électroniques.

Orchies Logistique : salariés en grève de la faim.

France 3, le 30/07/2012 :

Les salariés avaient rendez-vous avec leur direction, qui ne s’est jamais présentée. Ils entament une grève de la faim.

4 des 53 salariés ont entamé une grève de la faim.

4 des 53 salariés ont entamé une grève de la faim.

Quatre salairés d’Orchies Logistique ont entamé une grève de la faim cet après-midi. Ils avaient obtenu un rendez-vous à la direction du travail avec l’avocat de leur direction. Mais celui-ci ne s’est jamais présenté, ni même excusé.

Un avocat fantôme

« On a attendu jusqu’à midi« . Sébastien Béhague, secrétaire du comité d’entreprise est ecoeuré. Lui et les salariés attendaient beaucoup de ce rendez-vous. Et ce lapin posé par la direction renforce leur conviction. La direction se moque d’eux. Ils sont 53 salariés à partager ce sentiment.

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Les travailleurs d’ALGRAN exigent le règlement de leur situation.

La Dépêche de Kabylie, 30/07/2012 :

Les travailleurs d’ALGRAN de Timezrit (carrière d’agrégat) sont désormais confrontés à une situation des plus inédites. Les 69 travailleurs ont tout simplement été mis au chômage technique, alors que les contractuels seraient simplement en cessation d’activité.

Cette entreprise économique sise au plus important pôle de production dans la région, a carrément  cessé de fonctionner, et cela suite à une descente d’un groupe de jeunes du village surplombant cette carrière, dans la nuit du 20 avril 2011, qui a endommagé un nombre non négligeable de matériel. Un acte faisant suite à de nombreuses requêtes formulées par le comité du village limitrophe (El Kelaa) dénonçant les conditions et les horaires d’utilisation des explosifs et les nuisances causées à leurs habitations. Ce qui a été réfuté par les travailleurs, puisqu’ils expliquent que « cette entreprise est autorisée à exercer ses activités de manière réglementaire et on a eu le soutien de l’ensemble des  comités de villages de la commune, mais les habitants d’El Kelaa mettent tous les moyens pour s’opposer à l’activité de notre unité qui fait nourrir plus de 69 familles.

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Départs : Renault paiera des indemnités.

Le Figaro, 30/07/2012 :

Le tribunal des Prud’hommes du Havre a condamné aujourd’hui Renault à payer des indemnités à 91 salariés de son usine de Sandouville (Seine-Maritime) partis en départ volontaire, pour non-respect des dispositions actuelles sur les congés de reclassement.

Nicolas Guermonprez, délégué CGT de Renault Sandouville à la sortie du tribunal

Nicolas Guermonprez, délégué CGT de Renault Sandouville à la sortie du tribunal

Ces salariés ont obtenu chacun une somme de 20.000 euros « pour préjudice moral et anxiété » et les syndicats CGT qui les défendaient, un total de 20.000 euros. « C’est une belle victoire », a déclaré Me Nicolas Capron, avocat des salariés, après la lecture du jugement.

Selon la CGT, le tribunal a condamné Renault notamment pour avoir organisé des formations « bidon », dans le cadre de ce plan de départs volontaires, appliqué en 2008 et 2009. L’avocat de Renault, Me Frédéric Canton, n’a pas souhaité s’exprimer sur cette décision qui est susceptible d’appel. En revanche, le tribunal a débouté ces salariés de leur demande d’annulation de leur convention de résiliation amiable. Cette demande représentait un total de 20 millions d’euros d’indemnités potentielles alors que la décision rendue leur accorde un total d’un peu moins de deux millions.

A l’origine, ces salariés, âgés de 58 ou 59 ans aujourd’hui, avaient saisi le tribunal pour obtenir des compensations à la réforme des retraites de 2010 qui les a privés de revenus durant plusieurs mois. 

La syndicaliste angevine poursuivie pour diffamation est relaxée.

Ouest-France, 30/07/2012 :

Une syndicaliste de la CGT avait été mise en examen pour diffamation. Elle vient d’être relaxée par le tribunal correctionnel d’Angers.

Plusieurs manifestations de soutien avaient été organisées devant les marches du palais de Justice, à Angers.

Plusieurs manifestations de soutien avaient été organisées devant les marches du palais de Justice, à Angers.

La direction de Vendredi Media, une société de Cholet spécialisée dans la distribution de publicité et journaux gratuits, avait porté plainte à l’occasion d’un conflit social particulièrement long : 17 des 34 salariés avaient fait grève durant 140 jours.

Manifestations

Le conflit avait donné lieu à de nombreuses manifestations. Les tracts et les panneaux étaient particulièrement durs à l’égard de la direction. Cette dernière avait décidé de porter plainte.

Liberté d’expression

« Derrière ce procès d’une syndicaliste, le choix est bien d’attaquer la liberté syndicale et la liberté d’expression. Nous soutenons totalement notre collègue face à ce qui est bel et bien une tentative de criminalisation de l’action syndicale », dénonçaient les syndicats.

La syndicaliste a été relaxée, ce lundi après-midi, par le tribunal correctionnel d’Angers.

Damazan. 3 500 € collectés pour les grévistes de Xilofrance.

La Dépêche.fr, 30/07/2012 :

Une collecte de la CGT et de la CFTC a permis de recueillir 3 500 €, distribués hier aux salariés grévistes de Xilofrance. Mardi, nouveau-rendez au tribunal de commerce.

Les grévistes du printemps dernier ont pu bénéficié d'une compensation de salaire à la suite de la récolte de fonds menée par la CGT et la CFTC

Les grévistes du printemps dernier ont pu bénéficié d’une compensation de salaire à la suite de la récolte de fonds menée par la CGT et la CFTC.

Pendant neuf jours à la fin du printemps, les salariés de Xilofrance à Damazan avaient déclenché une grève, en forme de protestation contre les menaces qui planaient, et qui flottent toujours autour de l’existence même de cette entreprise spécialisée dans le contreplaqué.

Un accord validé sous couvert des services du préfet leur avait permis de compenser la perte sèche de salaire pris en charge pour un tiers par leur employeur, en jours de congés. Mais trois des neuf jours perdus pour motif de grève l’étaient aussi pour leur rémunération.

La CGT et la CFTC, les deux organisations syndicales présentes dans l’entreprise, ont lancé une collecte de fonds auprès de leurs adhérents. La perte est estimée à 7 104 €, et les deux syndicats sont parvenus à recueillir la somme de 3 500 € pour les 40 grévistes qui se sont finalement déclarés. Casse-tête pour les syndicalistes que de trouver un mode de répartition équitable pour tous, en fonction de la participation à la grève de chacun. C’est chose faite depuis hier matin, CGT et CFTC ont remis la somme dévolue aux employés grévistes présents.

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