France 3 Lorraine, 27 avril 2012 :
Les salariés s’inquiètent de la multiplication des incidents à la centrale et sont rejoints par des intérimaires.
Après deux semaines d’une grève débutée lundi 16 avril par les salariés de SPIE (un sous-traitant chargé de la maintenance des installations de la centrale nucléraire de Cattenom), le mouvement s’est achevé jeudi 26 avril 2012.
Après 12 jours de conflit, les 110 salariés de SPIE Cattenom ont obtenu précisément :
– Une revalorisation de leurs indemnités de grand déplacement à 73 euros par jour.
– Une evalorisation des indemnités kilométriques qui passent de 27 à 32 euros du kilomètre.
– La création d’une prime de dimanche de 12 euros.
– La création d’une prime pour les postes de nuit.
La direction prendra à son compte 3 jours ( RTT ou congés) sur la totalité de la période de grève.
Les faits :
Très mobilisés, les grévistes distribuaient chaque matin vers 6h30 des tracts sur les routes autour du site de production nucléaire pour expliquer leur mouvement.
70% à 90% (selon les jours) des salariés de la Société Parisienne pour l’Industrie électrique (SPIE) un sous-traitant chargé de la maintenance des installations du site, demandaient une meilleure sécurité après une succession d’incidents récents.
Ils avaient été rejoint dans leur mouvement par les intérimaires de SPIE, jeudi 19 avril.
Tous dénoncaient le manque de qualifications et les rendements imposés, au détriment, selon eux de la sécurité du site. Ils réclament également une revalorisation de leurs salaires et les mêmes avantages que leurs collègues d’EDF (majoration des heures de nuit et des dimanches travaillés, indemnités journalières de logement et de repas en mission).
Ce mouvement n’a pas impacté l’activité du site mosellan selon la direction de la centrale.
Un mouvement identique avait été lancé la centrale de Fessenheim (68).
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