Archives quotidiennes : 20/04/2012

SPIE : Crever ou lutter

Le Républicain Lorrain, 20 avril 2012 :

Crever ou lutter : avec l’énergie du désespoir, les salariés du sous-traitant SPIE ont fait le choix de maintenir la pression (et le piquet de grève) aux portes de la centrale nucléaire de Cattenom.

La Réunion : Grève chez les concessionnaires Renault

L’Info.re, 20 avril 2012 :

Les employés des concessions Renault de l’île maintiennent la pression et poursuivent leur mouvement de grève. Ils réclament une augmentation de leur salaire de 120 euros brut mensuel alors que la direction leur propose 90 euros.

Les salariés des trois concessions Renault de l’île sont déterminés et la mobilisation continue, ce qui perturbe le bon fonctionnement des concessions de Saint-Paul, Saint-Pierre et de Saint-Denis. Le mouvement de protestation a commencé hier et ce vendredi, bon nombre de salariés grévistes des différentes concessions se sont retrouvés à la concession du Chaudron pour un pique-nique. Banderoles et porte-voix en main, ils vont ensuite défiler dans les rues jusqu’au rond point au niveau de Cadjee avant de retourner devant la concession automobile.

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Grève des municipaux à Saint-Savournin

La Provence, 20 avril 2012 :

Une grève à Saint-Savournin ! Difficile d’imaginer que la colère gronde dans ce petit village du pays minier, habituellement tranquille. Pourtant hier matin, à l’appel du STIP CGT (Syndicat des Territoriaux de la région gardannaise), une partie des agents municipaux, tous secteurs confondus (administration, école, police municipale), avaient déposé un préavis de grève et ont manifesté devant le groupe scolaire où ils ont distribué une centaine de tracts aux parents d’élèves.

L’objet de cette colère ? « Des mesures excessives » selon les grévistes, prises par le directeur général des services Philippe Llinares, ancien conseiller municipal élu sur la liste du maire en 2008 et en poste depuis novembre 2009. « Insultes, remarques déplacées, discriminations, abus de pouvoir »… des mots durs que le maire André Lenel, présent hier matin à l’école avec huit adjoints et conseillers municipaux, réfute. « Des blâmes injustifiés » ont été également donnés à une secrétaire aujourd’hui en retraite et à la bibliothécaire. « La conciliation et le recours gracieux n’ont rien donné, je vais saisir le tribunal administratif », explique Véronique Deltour dont le blâme est aux motifs de « non-respect de la hiérarchie et non continuité du service public ». « Le nombre de prêts et de lecteurs sont en hausse de 30 % cette année, je pensais servir la commune au mieux », raconte la bibliothécaire. « Toutes les activités ont été arrêtées, ajoute Marinette Volponi du collectif des bibliothèques de l’Agglo en cours de création. « Dans le cadre de Marseille Provence 2013 nous avons mis en place un projet intitulé « Nous serons tous d’ici ». En interdisant toute activité culturelle supplémentaire cela met en péril le projet », insiste-t-elle.

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Indre : Deux Journées de mobilisation pour les écoles.

La CGT Educ’action 36 appelle à deux journées de mobilisation pour lutter contre la baisse des moyens dans les établissements scolaires de l’Indre :

Samedi 21 avril 2012 à 10 h 30 place de la République à Châteauroux et Mardi 1er mai 2012. 

Béziers : Des facteurs menacent de ne pas distribuer les plis électoraux.

Midi Libre, 19 avril 2012 :

Depuis lundi, les enveloppes des professions de foi des dix candidats à la présidentielle seraient en souffrance dans les centres de tri des postes de Vendres et Béziers. Sur place, les facteurs refuseraient de les distribuer faute d’un accord sur la rémunération de chaque pli.

"La Poste a décidé unilatéralement d’imposer son barème, c’est une honte." (PIERRE SALIBA)

"La Poste a décidé unilatéralement d’imposer son barème, c’est une honte." (PIERRE SALIBA)

« Trois jours pour le faire »

« Il y a trop de disparité entre les régions, commentent Habib Boudouch, délégué CGT, et Romain Cauquil, de Sud-PTT, deux syndicats qui s’indignent du refus de négociations de la direction. On nous propose 9 centimes du pli alors qu’on en donne 14 centimes dans d’autres régions. De plus, tout se fait dans l’urgence pour que nous ne puissions pas négocier. À Paris, chaque électeur a reçu son courrier. La distribution est terminée depuis la semaine dernière. Chez nous, rien n’a été commencé. Il reste trois jours pour le faire. »

Les deux hommes poursuivent : « La Poste a décidé unilatéralement d’imposer son barème, c’est une honte. Nous dénonçons le manque de transparence sur le cachet que touchent nos dirigeants et l’opacité de la répartition. C’est pourquoi nous appelons le personnel à refuser collectivement la distribution des plis. »   Lire la suite

Santé. Financement de la sécurité sociale : les exonérations doivent cesser !

CGT Ardennes, 19 avril 2012 :

Depuis plusieurs décennies les déremboursements se sont multipliés, rendant pratiquement obligatoire l’adhésion à une complémentaire santé pour pouvoir se soigner. Ils ouvrent ainsi un fabuleux marché aux assurances privées. 

Délibérément on plombe les comptes de la sécu, on détruit un système basé sur la solidarité pour offrir aux actionnaires privés un pactole sur lequel ils bavent depuis de nombreuses années. En 2001, la Sécurité Sociale présentait un excédent de 2.5 milliards d’euros. En 2003, elle présentait un déficit de 13 milliards d’euros, pourtant entre 2001 et 2003, ce n’était pas la crise. Alors pourquoi ce déficit vertigineux ? Simplement par le détournement d’impôts et taxes prélevés au nom du financement de la Sécurité Sociale mais réaffectés au déficit de l’Etat pour masquer les  cadeaux et exemption de  cotisations accordés au patronat.

La réforme du financement de la Sécurité Sociale, comme les privatisations, les suppressions d’emplois dans les services publics, les mesures de restructuration dans l’industrie, toutes les attaques contre les droits ouvriers et démocratiques, sont prises, prétendument, au nom de la dette et  des déficits publics. Plus que jamais, la cohabitation entre un système solidaire et une organisation libérale de la société est une énorme contradiction. Les capitalistes veulent liquider un système de santé qu’il faut au contraire amplifier.   Lire la suite

Vienne, Poitiers. Les passagers de l’avion torpillent l’expulsion de Kevin.

Nouvelle République, 20 avril 2012 :

Kevin, élève du lycée de Kyoto, à Poitiers, devait être expulsé par avion vers Kinshasa, hier matin. Les passagers se sont mobilisés. Le vol est parti sans lui.

Après les dernières manifs à Poitiers, la mobilisation a eu lieu à Roissy.

Après les dernières manifs à Poitiers, la mobilisation a eu lieu à Roissy.

Il devait rejoindre la République démocratique du Congo hier. Contre son gré. Les passagers du vol Air France à destination de Kinshasa ont torpillé l’opération. Pendant deux heures de forte tension, le face-à-face s’est poursuivi avec les forces de l’ordre pour empêcher l’expulsion de Kevin Kimpéfé, un lycéen poitevin de 19 ans.

Devant la mobilisation des passagers, Kevin a été débarqué de l’avion, ainsi qu’un passager, arrêté pour rébellion.
« Il n’est pas le seul à s’être mobilisé pour empêcher l’expulsion », explique Malika du collectif Réseau éducation sans frontière de Seine-et-Marne.
« Nous étions six à l’aéroport pour sensibiliser les passagers du vol à la situation de Kevin. Ce sont des gens qui rentraient dans leur pays, mais aussi des Européens. Nous leur avons dit qu’il n’avait plus de famille proche là-bas. Ils veulent le renvoyer chez un oncle. »
Une fois dans l’avion, plusieurs passagers se sont alors levés, indique la militante de RESF. « Ils ont refusé de s’asseoir, empêchant le décollage de l’avion. »
« Kevin était au fond de l’avion, il n’a pas cessé de crier, de protester », assure de son côté la Cimade. Les forces de l’ordre qui entouraient l’avion sont montées à bord.     Lire la suite

Un centime d’augmentation, la provocation de la direction de GTEC Industrie

L’Est Républicain, 20 avril 2012 :

Etupes (Pays de Montbéliard) : « CYNISME ». « PROVOCATION ». « Humiliation ». Les termes des élus du Pays de Montbéliard et des salariés ne sont pas assez forts pour dénoncer la manière dont la direction de GTEC Industrie, implantée sur la ZAC Technoland d’Étupes (Doubs), mène les négociations salariales avec son personnel. Mercredi matin, il aura fallu que leur directeur leur propose 2 % d’augmentation sur la prime de transport pour mettre le feu aux poudres. « Cela correspond à une augmentation d’un centime » , grondent Nelly Laclef pour la CGT et Mohamed Fahem de la CFDT. « Du foutage de gueule », embrayent-ils. Aussitôt, la quasi-totalité des 150 salariés s’est mise en grève.

Depuis 1999, l’entreprise spécialisée dans les tubes pour fluides moteurs de l’industrie automobile n’avait plus connu de mouvements sociaux. Créée en 1936, la société a même bénéficié en début d’année d’un coup de pouce des salariés qui ont renoncé à certains acquis et accepté de travailler 1 h15 de plus par semaine afin que l’entreprise « puisse réaliser 500.000 € d’économies », lancent les syndicats.

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Le Conseil Constitutionnel entérine les prud’hommes payants

Communiqué de la campagne Prud’hommes gratuits :

Le vendredi 13 avril, le Conseil Constitutionnel a entériné la taxe de 35 euros pour la saisine du Conseil des Prud’hommes.

La fin de la gratuité de la juridiction prud’homale ne peut que provoquer l’indignation de tous les militants ouvriers, et au-delà de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs. En effet, alors que nos entreprises, les patrons bafouent quotidiennement le code du travail et les conventions collectives, que le simple respect de nos droits nécessitent souvent de longues luttes, que les licenciements abusifs se multiplient, la taxation des prud’hommes est une barrière de plus pour dissuader les salariés à défendre leurs droits. Alors que notre pétition a déjà rassemblé près de 14.000 signatures internet et des centaines de signatures papiers, que l’ensemble des organisations syndicales ouvrières ainsi que les professionnels de la justice ont dénoncé cette taxation des procédures prud’homales, que la pétition de la CGT a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures, cette décision du Conseil Constitutionnel montre un véritable mépris pour les aspirations et les droits des salariés et de leurs organisations.

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Rouiba, Algérie : Licenciements de grévistes chez Heineken.

El Watan le 4 avril 2012, et actualisé par les témoignages de nos camarades du PST algérien le 19 avril 2012 :

Le conflit se poursuit entre les salariés et la Direction de      Heineken à Rouiba !

Pour faire face à la grève la direction licencie des dizaines de salariés sont embauchés pour remplacer les grévistes. «Le directeur se place au-dessus de la loi algérienne », selon le responsable de l’union locale de Rouiba, interrogé par Fatima Arab, qui précise : « La direction de cette entreprise était, durant la journée d’hier, injoignable, malgré nos différentes tentatives ».

Brasserie Tango Heineken

                  Des suspensions et des licenciements massifs :

La Sarl Tango Heineken, une des principales brasseries du pays, est sur un volcan. Le bras de fer entre les travailleurs en sit-in depuis un mois et demi (depuis le 14 février dernier) et la direction, qui campe sur ses positions en refusant de satisfaire les revendications de ces derniers, ne semble pas près de connaître un dénouement proche.

Les travailleurs, essentiellement des services de production et de maintenance, réclament la finalisation et l’application de la convention collective, «pour que les travailleurs puissent bénéficier des avantages d’augmentations de salaires régulières, d’indemnités et surtout de la prime de bénéfice. La direction n’a pas concrétisé cette convention dont le projet de signature devait se faire depuis plus d’une année», explique Mokdad Messaoudi, secrétaire général de l’union locale de l’UGTA, représentant la zone industrielle de Rouiba. «La direction ignore le droit des travailleurs dicté dans le cadre de la convention collective que l’entreprise est dans l’obligation de signer et de respecter conformément au code du travail algérien», explique le même syndicaliste.       Lire la suite