Archives quotidiennes : 06/04/2012

PSA Aulnay : Après la table ronde, rendez-vous au QG de Sarkozy

AFP, 6 avril 2012 :

Les syndicats CGT, SIA et CFDT de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois ont appelé vendredi les salariés à se rassembler jeudi prochain devant le QG de Nicolas Sarkozy, pour marquer leur déception à l’issue d’une table-ronde sur l’avenir du site, a indiqué la CGT.

La table ronde a réuni les syndicats du site, des représentants de l’Etat et de la direction de PSA à la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Depuis la révélation en juin de documents de travail internes du constructeur automobile émettant l’hypothèse d’une fermeture d’Aulnay, les syndicats craignent que le déclin de la production se poursuive et aboutisse à terme à un arrêt de l’activité. Plus de 3.300 personnes travaillent à l’usine PSA d’Aulnay, dont plus de 3.000 en CDI et CDD, et 300 en intérim.

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Total Call (sous traitant de Free). La CGT soutient la lutte des salariés marocains.

CGT le 6 avril 2012 :

Dans un communiqué, la fédération CGT des activités postales et de télécommunication apporte son soutien aux salariés marocains de Total Call, sous traitant de Free qui sont en grève depuis plusieurs jours pour revendiquer un salaire décent et dont les augmentations sont gelées depuis 6 ans.

Ils revendiquent de meilleures conditions de travail, le transport et la restauration des personnels. Mais aussi un respect de la loi en matière de représentation du personnel.

 » Cette situation vécue au Maroc est la conséquence de la stratégie des opérateurs et de leurs sous-traitants, qui vise avant tout à préserver voire augmenter leurs marges en faisant de l’emploi et des salaires la variable d’ajustement », écrit la CGT FAPT.

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Pour quelques milliers de pauvres en plus.

Mardi 3 juillet sur France Inter, Madame Pécresse, (ministre du budget, des comptes publiques et de réforme de l’Etat), a démontré qu’elle était une porte parole du gouvernement hors paire en affirmant que « la pauvreté n’avait pas DU TOUT augmenté en cinq ans… ».

La pauvreté, à défaut d’avoir diminué comme nous l’avait promis Sarkozy avec le « zéro SDF dans les rues », aurait donc stagnée le temps de ce quinquennat qui s’achève. Il n’y aurait donc ni plus ni moins de pauvres en France aujourd’hui qu’il y a cinq ans. C’est un joli bilan que tire l’UMP de son mandat ! Mais le problème est que Mme Pécresse a quelques difficultés à voir la réalité en face. Serions-nous en effet devenus à ce point invisible ? A-t-elle conscience de ce qu’est en réalité la pauvreté ? Ce n’est pas certain.

Car le bilan que nous, travailleurs pauvres, précaires, retraités… appartenant à la classe ouvrière pouvons tirer de ce quinquennat, est que nous sommes encore plus pauvres qu’il y a cinq ans et que d’autres rejoignent nos rangs tous les jours. Nous avons perdu pratiquement tous nos acquis sociaux et nos revenus n’ont pas suivi le cout de la vie. Même les poubelles sont devenues infréquentables. Et pour imposer ces répressions sociales, les représentants au pouvoir n’ont pas trouver mieux que de renforcer tout un arsenal législatif qui nous demande encore de mettre la main à la poche ou qui frise parfois le ridicule.

C’est vrai que nous ne sommes seulement 2,7 millions de « demandeurs d’emploi sans activité »* et ça ne se remarque pas. En incluant les « demandeurs d’emploi à activité réduite » et les DOM (on se demande bien pourquoi ils sont comptabilisés à part sinon pour faire baisser les chiffres), on atteint 4,53 millions de demandeurs d’emplois, un record depuis 1999. Sans compter les demandeurs d’emploi radiés, les bénéficiaires du RSA qui pourtant sont remarquables puisqu’ils profitent allègrement des aides sociales. Sans compter également les travailleurs pauvres en contrats précaires renouvelés à la chaine et qui se relaient pour faire tourner les boites… Mais pour Valérie Pécresse, la pauvreté n’a pas augmentée ces dernières années. Rien n’a changé. Il n’y a personne qui se plaint, personne dans les rues. Le vide total des revendications sociales.     Lire la suite

Burundi : Mobilisation contre la vie chère

Syfia Grands Lacs, 6 avril 2012 :

Le mot d’ordre de grève générale lancée par les syndicats et la société civile a été largement à Bujumbura le 27 mars. Il visait à faire pression sur le gouvernement afin qu’il revoie à la baisse les prix de produits de première nécessité, de l’eau et de l’électricité et contraigne les dignitaires à payer l’impôt sur le revenu.

« Je ne veux pas sortir de la maison car l’appel lancé est fondé : on n’est plus capable de payer la nourriture quotidienne, on mange une seule fois par jour à peine. C’est dur ! », se plaint Kankindi Fiona, enseignante à l’école primaire qui, comme beaucoup d’autres, a suivi la grève générale du 27 mars dernier à Bujumbura lancée par le Collectif contre la vie chère qui regroupe les deux centrales syndicales du Burundi (70% des fonctionnaires) et près de 500 associations de la société civile. Ce jour-là, les habitants de la capitale burundaise ont été très nombreux à suivre ce mot d’ordre. « Tu vois toi-même que c’est comme un jour férié ! C’est dire que personne n’est à l’abri de la cherté des denrées alimentaires », martèle Juma, chauffeur de taxi qui a préféré rester chez lui.
Les entreprises étatiques et paraétatiques ont tourné au ralenti. C’était le service minimum, commente un agent de l’État sous couvert d’anonymat. Les leaders syndicaux et la société civile avait demandé à chacun de rester à la maison pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il revoie à la baisse les prix des produits de première nécessité, suspende la hausse prévue des prix de l’eau et de l’électricité jusqu’à ce que soit terminé l’audit indépendant de la Régideso recommandé par l’Assemblée nationale.

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Longvic (21) : Grève à l’usine Tetra Pak

Le Bien Public, 6 avril 2012 :

90 % des effectifs de Tetra Pak étaient en grève hier matin. Raison invoquée par les grévistes, le management de l’entreprise, jugé délétère depuis deux ans.

Près de trois cents salariés de l’entreprise Tetra Pak ont débrayé hier matin pour dénoncer les nouvelles conditions de management « mises en place depuis l’arrivée du nouveau directeur il y a deux ans » sur le lieu de production de Longvic, indiquent les grévistes.

« Nous sommes passés progressivement d’un style de management à la suédoise, basé sur l’écoute et l’échange, à un modèle anglo-saxon, basé sur la performance », entament conjointement les quatre syndicats appelant à la grève CGT, CFDT, Unsa et CFE-CGC. Sur un document ébauchant leurs revendications, les syndicats demandent l’arrêt de la gestion par « la menace et le harcèlement ». Il dénonce également « une baisse des effectifs » et « une surcharge de travail conséquente » sur les chaînes de production d’emballage pour boissons.

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Bordeaux : Une semaine de grève des éboueurs

AFP, 6 avril 2012 :

Les éboueurs de l’agglomération bordelaise ont reconduit pour vendredi leur mouvement de grève entamé lundi, pour réclamer une hausse de leur prime mensuelle avant de nouvelles négociations avec les représentants de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), a-t-on appris auprès des grévistes.
« Nous avons reconduit aujourd’hui (jeudi) la grève » suivie « à 95% par les agents de la collecte », a indiqué à l’AFP Christophe Abbal, chauffeur de poids lourd assigné au service du nettoiement et un des porte-parole des grévistes pour les négociations.

La CUB a fait état pour jeudi de 324 grévistes sur 521 dédiés à la collecte des déchets, soit un taux de 62%.

« Nous demandons une prime (mensuelle) de 100 euros car la prime n’a pas évolué depuis deux ans », a indiqué à l’AFP M. Abbal, qui s’exprimait en compagnie de Christophe Clerfeuille, délégué CGT.

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