Le conflit entre le groupe sidérurgiste et ses employés continue à s’enliser. A l’issue d’une réunion de conciliation, le préfet de Moselle a annoncé que les 17 millions euros d’investissement, dont Nicolas Sarkozy avait promis le versement « sans condition » par ArcelorMittal, seront intégrés à un accord sur le chômage partiel.
A un moment, Arcelor envisageait de s’engager à ne pas licencier pendant un an. Mais les discussions entre syndicats et direction se sont bloquées aujourd’hui, et aucun accord de sortie de crise n’est encore signé.
Les investissements « précisés » à l’écrit
La seule nouveauté concerne les futurs investissements sur le site : figureront « de la façon la plus précise » dans le prochain dispositif de chômage partiel devant être signé entre ArcelorMittal et l’Etat, a assuré vendredi le préfet de région, Christian Galliard de Lavernée.
Le 1er mars dernier Nicolas Sarkozy avait annoncé sur France Inter qu’il avait obtenu du numéro un mondial de la sidérurgie 17 millions d’euros d’investissements « sans aucune condition« . Il s’agissait de sommes déjà évoquées séparément, comme nous l’avions alors précisé. ArcelorMittal a aussi conditionné le redémarrage des haut-fourneaux au contexte économique. Lire la suite