Archives quotidiennes : 01/03/2012

Intérim: Adecco veut supprimer 530 postes en France.

Le numéro un mondial du travail intérimaire Adecco envisage de supprimer 530 postes en France, sur un total d’environ 6.300, dans le cadre de la réunion sous une seule marque, annoncée jeudi, de ses deux réseaux dans ce pays, Adecco et Adia.

Le projet de rapprochement a été présenté jeudi aux représentants du personnel et « 530 équivalents temps plein seraient concernés », selon un communiqué d’Adecco France.

Il s’agit d’un « plan de départs volontaires sans licenciements », a précisé à l’AFP Sarah-Pearl Bokobza, directrice relations médias d’Adecco France.

« Le groupe prend l’engagement de conduire cette transformation en recherchant les meilleures solutions par un véritable dialogue social », assure le groupe dans son communiqué.

Il n’y a pas de calendrier prévu pour l’instant, mais « on aimerait obtenir une réponse en septembre » des représentants du personnel, a encore indiqué Mme Bokobza.

Le groupe souhaite réunir ses deux réseaux en France, Adecco et Adia, sous la seule marque Adecco, afin de « préserver la compétitivité du groupe sur le marché de l’intérim et du recrutement généraliste, pour assurer durablement sa performance et sa qualité de service, dans un environnement économique instable », explique son communiqué. Lire la suite

Disney en correctionnelle pour enquêtes illégales sur des candidats à l’embauche.

Le groupe Euro Disney et trois ex-gendarmes, dont deux retraités reconvertis en « privés », ont été récemment renvoyés devant le tribunal correctionnel pour avoir enquêté illégalement sur des candidats à l’embauche entre 1998 et 2004, a appris jeudi l’AFP de sources concordantes.

Accusés d’avoir revendu des extraits de fichiers de police sur les antécédents judiciaires de milliers de postulants, les militaires seront jugés pour « violation du secret professionnel », « détournement de données informatiques nominatives » ou « corruption passive ». Euro Disney, accusé d’avoir exploité les renseignements recueillis durant ses procédures de recrutement, comparaîtra pour « recel » de ces mêmes infractions.

1/03/2012.

Florange: les ArcelorMittal bloquent les sorties de coke de l’usine à chaud.

Une centaine de métallurgistes de l’usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) bloquaient depuis mercredi matin les sorties de coke de l’usine à chaud du site, « une nouvelle action pour que la direction entende raison », selon le responsable CFDT, Edouard Martin.

Neuf jours après le début du conflit né des craintes de fermeture du site de Florange, où les deux hauts-fourneaux sont à l’arrêt, les manifestants sont partis mercredi matin des « grands bureaux », qu’ils occupaient depuis quatre jours, en direction de l’usine à chaud pour bloquer le « portier de la vallée ».

« Ce qu’on veut, c’est qu’ils ne sachent pas ce qu’on va faire le lendemain, parce que nous, on ne sait pas ce qu’on va devenir demain. On a occupé la sortie des produits finis, les +grands bureaux+, aujourd’hui l’usine à chaud. Et l’on continuera », a expliqué à l’AFP M. Martin.

La sortie de l’usine à chaud, où le charbon est transformé en coke qui sert de combustible aux hauts-fourneaux, a été bloquée à partir de 10H30.

Plusieurs élus de la vallée de la Fensch ont rejoints les manifestants CFDT, CGT et FO, alors que les syndicalistes affirment recueillir un « large soutien populaire ». Lire la suite

Saintes. Les brancardiers se sont mis en grève

Contestant la nouvelle organisation de travail multipliant, selon eux, leurs interventions, ils expriment ainsi leur ras-le-bol.

Dans le hall du centre hospitalier, une partie des brancardiers grévistes réunie.

Dans le hall du centre hospitalier, une partie des brancardiers grévistes réunie.

D’un service à l’autre du Centre hospitalier de Saintonge, les patients en ayant besoin restent assistés par un brancardier. Mais, depuis hier, ces professionnels interviennent dans le cadre d’une réquisition de leur direction.

À l’appel du syndicat CGT, ils ont en effet déclenché un mouvement de grève pour exprimer leur ras-le-bol. Rassemblés, hier matin, dans le hall de l’hôpital où ils faisaient signer une pétition, ils y dénonçaient les effets de la nouvelle organisation de travail mise en place le 1er février dernier.

De 120 à 220 brancardages.

« On a déshabillé Pierre pour habiller Paul », résumait Nathalie Dallet, déléguée CGT du personnel. Sur la base des résultats d’un audit, le brancardage du bloc opératoire, assuré jusque-là par un seul agent, a été renforcé depuis un mois, par un autre poste, chaque jour de 8 heures à 16 heures. Mais, ce même poste fait désormais défaut à l’équipe centrale d’accompagnement brancardage, affirment de concert les brancardiers.

« Nous sommes passés d’une moyenne de 120 à 150 transports de malades par jour à 220 – 230 quotidiens. Ce rythme n’est plus tenable », assurent les grévistes. Lire la suite

Une grève à la station d’épuration de Pierre-Bénite

A l’appel de la CFDT, les salariés dénoncent ce jeudi leurs conditions de travail.

Ils évoquent des problèmes de management, les astreintes, le non respect des missions, ou encore la mauvaise coordination du travail.

Deux rencontres ont déjà eu lieu depuis le début de l’année, sans succès. Le syndicat réclame l’ouverture de négociations avec le président du Grand Lyon.

1/03/2012

Un cadre de La Poste se tue en se défenestrant au centre-ville de Rennes

RENNES (AFP) – Un jeune cadre de La Poste de 28 ans s’est tué mercredi midi en sautant du dernier étage de La Poste République à Rennes, en plein centre-ville et devant des dizaines de personnes, a appris sur place un correspondant de l’AFP.

Ancien facteur et jeune père, Jérémy, 28 ans, avait rapidement évolué pour devenir cadre, selon des sources concordantes.

« Il avait bénéficié d’une promotion pour être encadrant à Lannion (Côtes-d’Armor) », mais « pour des raisons personnelles il avait souhaité revenir en Ille-et-Vilaine », a expliqué à l’AFP Lionel Herrouin, directeur des ressources humaines de la direction courrier de Haute-Bretagne.

Le 1er janvier 2012, il était donc affecté à la direction opérationnelle territoriale du courrier, située au dernier étage de La Poste République à Rennes, avant d’être affecté le 1er février « sur un centre courrier de notre plateforme de distribution du courrier de Rennes Nord », selon le responsable.

« C’est pour ça que pour nous ce geste est incompréhensible », a expliqué le DRH, qui précise que le salarié était suivi dans le cadre de sa mobilité mais, selon lui, « il n’y a pas eu de signe de nature à nous alerter » avant le drame de mercredi. Lire la suite

Les éboueurs en grève le 12 mars à Lyon

Ce mercredi matin, Gérard Collomb a reçu les syndicats des éboueurs au Grand Lyon. Le président du Grand Lyon est resté sur sa position : le ramassage des ordures sera 50 % privé et 50 % public. Les agents de la propreté maintiennent donc le préavis de grève pour le 12 mars.

« Il est toujours bon que le public et le privé se challengent » argumente le sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon. Pour lui, tout est question « d’équilibre ». Le ramassage des ordures ménagères seront donc assurées à la fois par la régie et par une industrie privée. Ce système vise à « améliorer la qualité du service » selon Gérard Collomb. Et si les organisations syndicales ne sont pas satisfaites, elles ont jusqu’à mardi pour « envoyer par écrit leurs revendications » précise le maire de Lyon. La prochaine réunion est prévue pour vendredi 9 mars, soit trois jours avant la grève annoncée par les éboueurs.

 29-02-2012

Grève chez GT Logistics

Les revendications portent sur les salaires et l’ancienneté.

Hier, 25 salariés de GT Logistics, un sous-traitant en logistique de Turbomeca Tarnos, formaient un piquet de grève devant l’entrée du site. Jean-Yves Desbons, délégué du personnel CGT, aux côtés des délégués syndicaux CFDT et CGT, a précisé que 80 % de l’effectif de GT Logistics à Tarnos (une soixantaine de personnes) est en grève depuis jeudi dernier. Les revendications portent sur l’augmentation des salaires et la reconnaissance d’ancienneté. Les négociations salariales 2012 se sont achevées sur une augmentation de 2 % en janvier et 0,4 % en juillet, après 1,7 % en 2011.

Différentiel entre sites

Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est le différentiel entre les sites Turbomeca. Selon le délégué CGT, les employés de GT Logistics Turbomeca Bordes percevraient une rémunération supérieure à leurs collègues de Tarnos (de 200 euros nets par mois pour un salaire de base), suite à un cumul d’avantages inexistants à Tarnos : 13e mois, taux horaire supérieur, reconnaissance d’ancienneté, demi-cotisation mutuelle payée…). Selon Jean-Yves Desbons, la direction n’a pour l’instant fait qu’une petite proposition de revalorisation pour quelques anciens salariés. Il ajoute : « Il existe des problèmes de fond chez GT Logistics depuis quelques années, nous préférerions régler cela de manière consensuelle ». Lire la suite

Savoie. Fin de la grève des remontées mécaniques à la station de Valmorel

Les employés de la station de sports d’hiver de Valmorel (Savoie), en grève depuis mardi pour des revendications salariales, ont mis fin à leur mouvement mercredi après avoir trouvé un accord avec la direction du domaine skiable et le déblocage des remontées mécaniques était prévu en début d’après-midi.

«Le mouvement est levé, nous avons trouvé un terrain d’entente» avec la direction, a assuré le délégué syndical CGT Yves Gumery. «Le domaine fonctionnera normalement en début d’après-midi», a-t-il ajouté.
«La grève est levée depuis 11H30», a simplement confirmé la direction du domaine skiable, gérée par la société Sofival.

La journée de mercredi avait commencé avec la reconduction du mouvement de grève, décidée lors d’une assemblée générale.

L’accord, intervenu en fin de matinée, prévoit le versement d’une prime exceptionnelle de 300 euros et le versement d’une avance de 200 euros sur une prime d’intéressement, pour l’ensemble du personnel, a détaillé M. Gumery.
Pour les salariés faisant partie du collège ouvrier –salariés affectés aux remontées mécaniques, au damage, pisteurs-secouristes et hôtesses de vente–, une augmentation de salaire de 1%, dégressive selon le coefficient de salaire, a été actée.
«Au total, c’est une augmentation de 3,1% à 3% pour les ouvriers et de 2,05% pour les employés pour l’année 2012», a souligné M. Gumery, selon lequel quelque 190 personnes travaillent dans cette station de ski, dont 140 ouvriers.
Les remontées mécaniques, dont les trois quarts étaient à l’arrêt mardi, devaient être totalement débloquées en tout début d’après-midi, selon la CGT. Lire la suite

Fougerolles : grève reconduite chez Fuji-Seal

Les discussions syndicats / direction ont échoué. Pendant ce temps une centaine de personnes manifestait dans les rues de Fougerolles ce mercredi matin.

Les salariés de Fuji-Seal ont reconduit leur mouvement jusqu’à vendredi.

Après trois jours de grève, ils contestent toujours le projet de plan social de la direction. Celle-ci envisageait au départ 57 licenciements, soit environ la moitié des effectifs. Elle ne parle plus que de 29 suppressions de postes.

Mais cette addition reste trop salée pour les grévistes, car leur patron leur propose de passer de 35 à 30 heures de travail par semaine. Autrement dit, leur salaire serait réduit.

Par ailleurs les syndicats sont toujours aussi remontés car la direction reste ferme sur un point : elle déménagera bien sa principale machine en Pologne. D’après les syndicats, l’entreprise d’étiquetage plastique aurait ses carnets de commande plein. Ce qui ferait défaut, ce serait la rentabilité, en raison d’un cout du travail trop élevé en France.

Pendant les discussions, entre 100 et 120 personnes ont défilé dans les rues de la commune. Lessyndicats avaient appelé les habitants à se joindre à eux pour défendre leurs emplois.

 29/02/2012