Les travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels ont annoncé hier, lors d’une conférence de presse, une nouvelle semaine de grève, la troisième du genre depuis le début du mouvement.
A cette occasion le silence des autorités du secteur de l’éducation par rapport aux revendications de cette catégorie de travailleurs, a été dénoncé. Les responsables de la section de wilaya affiliés au Sete ont annoncé la poursuite du mouvement de protestation, engendrant la fermeture des établissements scolaires et le mécontentement des élèves scolarisés en raison de l’insalubrité des salles de cours et sanitaires, le gardiennage, l’insécurité et surtout la restauration, qui fait défaut dans une période de froid. Bref, une véritable perturbation qui paralyse les établissements en raison de ce débrayage qui perdure.
Une trentaine d’établissements, entre lycées, CEM et écoles primaires au chef-lieu de wilaya et dans d’autres communes comme Aokas, Barbacha, Adekar, Seddouk, Souk El Tennine, Aït Smaïl, sont totalement paralysés, alors que pour certains établissements, les élèves quittent les cours à midi. Ailleurs, les cours ne se tiennent même pas.
Un plan d’action des corps communs sera mis en oeuvre, annonce M.Hamlaoui, secrétaire général du Sete. Ce plan d’action a commencé par la conférence nationale de Sidi Bel-Abbès, tenue hier. Une autre conférence nationale est prévue à Alger pour discuter de la situation et décider des actions à entreprendre. Cette conférence intersectorielle, qui se tiendra mardi, sera élargie aux corps communs des secteurs comme les Douanes, la formation professionnelle, l’administration locale, l’éducation nationale et des collectivités locales. Les corps communs de Béjaïa comptent tenir un troisième rassemblement devant le siège de la wilaya demain.
Dans une déclaration commune, les corps communs affiliés au Sete et au Snte dénoncent la répression, les arrestations et les bastonnades des travailleurs lors du sit-in tenu devant le ministère de tutelle au Ruisseau la semaine dernière et dénoncent l’exploitation des élèves dans l’entretien des établissements, par certains directeurs d’établissement.
Par Arezki SLIMANI – Dimanche 29 Janvier
nous somme avec vous
J’aimeJ’aime
en va arriver a noter objectif merci
J’aimeJ’aime