À l’appel de la CGT, un mouvement de grève a été lancé, hier, dès 5 heures, à l’usine Bostik, implantée en bordure de la zone d’activités d’Avelin depuis la fin des années 1970. Selon Ludovic Dufkens, délégué central du syndicat CGT, il a été suivi par environ 90 % des 115 salariés de l’entreprise, filiale du groupe Total depuis 1990 et spécialisée dans la fabrication de colles pour les particuliers et les professionnels. …

Le mouvement, dont le principe avait été décidé au début de la semaine, a été reconduit pour aujourd’hui, un représentant du personnel indiquant que « rien n’était sorti de s négociations entamées, hier après-midi. » Il a également souligné que le mouvement allait se durcir.
Revendications salariales
« Ici, le climat est tendu depuis environ six mois, mais la direction reste sourde à nos demandes l’essentiel serait de mettre en place une véritable politique sociale », dénonçait, hier, Ludovic Dufkens avant de revenir sur la dizaine de revendications que présente son syndicat et dont la majorité est d’ordre salarial. Outre l’augmentation du SMIC à 1 700 euros, les grévistes réclament, aussi, l’augmentation de la prime de poste à 175 euros. Ils demandent ensuite une négociation concernant l’attribution des coefficients entre les salariés des différents ateliers.
Enfin, le représentant de la CGT évoque la revalorisation de la prime de transport suivant la convention collective de la chimie. Mais, les grévistes ont d’autres griefs à faire valoir parmi lesquels figure l’embauche des intérimaires en contrat précaire, la liberté pour les salariés de pouvoir choisir la date de leurs congés qui seraient, aujourd’hui, imposés, selon Ludovic Dufkens, lequel demande également qu’un salarié licencié avant Noël soit réintégré. Lire la suite →
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