L’Humanité, 28 décembre 2011 :
Thierry Ménard, secrétaire fédéral de la CGT commerce et services, revient sur les onze jours de grève des agents de sûreté aéroportuaire qui ont secoué le ciel et le patronat.
Quel bilan tirez-vous de cette grève des agents de sûreté ?
Thierry Ménard. Cette lutte a permis de montrer un autre visage des salariés de la sûreté aéroportuaire, qui sont souvent mal perçus. Ça a été une grève exemplaire, dans un contexte où les patrons et le gouvernement s’obstinent à refuser de parler d’augmentation des salaires. L’accord qui a été signé, même si la CGT n’en est pas signataire, prouve au moins que le rapport de forces avec le patronat peut le forcer à concéder quelques avancées et que l’argent existe pour verser des primes.