Archives quotidiennes : 25/12/2011

Brebières : après cinq jours de grève, les facteurs ne se sentent pas entendus.

Vingt-deux communes sont touchées, depuis lundi, par une grève des postiers, soucieux de préserver leurs conditions de travail qu’ils jugent déjà difficiles. … 

  Pour Daniel Kunej (à gauche) et Pascal Looten, de SUD Solidaires, les négociations doivent se poursuivre.

À l’instigation de leur syndicat majoritaire, SUD Solidaires, ils ont reconduit leur mouvement, vendredi. Les négociations avec la direction de La Poste n’ayant pas abouti. « On nous propose de récupérer un poste vacant au centre de distribution de Brebières. Cela ne nous suffit pas. Nous voudrions réduire à six, le nombre de semaines de séquabilité au lieu des treize que la nouvelle organisation nous imposerait. » On entend par semaine de séquabilité les périodes durant lesquelles, cinq ou six facteurs se partagent, en plus de leur tournée, celle d’un facteur absent. Et cela sans indemnité ni heures supplémentaires alors que les facteurs rallongent parfois leurs tournées d’une heure. Une surcharge de travail qui tient compte, selon la direction de La Poste, d’une baisse de l’activité courrier et du souci de préserver l’emploi et le statut des facteurs. Ce qui n’empêche pas les suppressions de postes dans les centres de distribution (départs non renouvelés). Lire la suite

Béziers Un mouvement de grève dans les bus qui fait tache

Hors service… C’est le message affiché par la trentaine de bus de Béziers Méditerranée Transports (BMT) qui étaient stationnés sur la place De-Gaulle, hier après-midi entre 16 h et 17 h.

Pendant qu’une cinquantaine de voyageurs environ patientaient à l’abri du froid, les chauffeurs discutaient le bout de gras dans ou devant leur petit local, attenant à la place. Ils étaient en grève.

Une date symbolique

À l’heure où le mouvement de grogne des agents de sécurité dans les aéroports défraie la chronique, eux, disent ne pas vouloir perturber les usagers. « D’où le choix de cette heure unique de grève, à une date symbolique », explique Gilles Escarguel, délégué du syndicat Unsa, au sein de l’entreprise. Selon les réponses qu’ils obtiendront dans la semaine, ils pourraient à nouveau observer une heure d’arrêt samedi prochain, le 31 décembre.

Et l’on resterait presque dans le symbole à l’heure d’écouter leurs revendications. Car, explique le syndicaliste, c’est une histoire de… nettoyage des tenues qui a déclenché ce mouvement de colère. « Cela fait partie des obligations de l’employeur. Il ne le fait pas et ne veut pas nous indemniser pour que chacun le fasse chez soi. Or, c’est un coût en eau et en électricité… Sachant que les tarifs vont augmenter de 10 % en janvier », poursuit Gilles Escarguel. Lire la suite