Si le gouvernement UMP s’attaque au droit de grève à l’encontre des travailleuses et des travailleurs de la sécurité aéroportuaire, il a trouvé un allié sur sa gauche en la personne d’Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie – Les Verts, à la présidentielle.

Elle s’est dite favorable à l’instauration d’une « obligation de négocier avant d’utiliser l’arme constitutionnelle qu’est la grève« . Elle reprend, quasiment mots pour mots, le discours des patrons de la Brink’s, de Securitas, d’ICTS, etc. qui disaient être prêts à négocier si la grève est levée ! Mais ce que réclament les travailleuses et les travailleurs de la sécurité aéroportuaire ce n’est pas tant des « négociations » que des hausses de salaires ! Dans de nombreuses entreprises, on ne connaît que trop ces « négociations obligatoires » comme les NAO qui ne débouchent sur rien pour les ouvriers et employés… à moins que ces derniers mettent la pression, en particulier grâce à l’arme de la grève.
Dans la lutte des classes, entre les travailleurs et les patrons, il n’y a que deux camps. Eva Joly a choisit le sien !
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