AFP, 27 septembre 2011 :
Des incidents ont fait cinq blessés légers mardi en marge de manifestations qui ont réuni entre 900 et 3.500 personnes contre la vie chère à Mamoudzou, la capitale de Mayotte.
Manifestation du 21 septembre
Les syndicalistes ont dénoncé des provocations des forces de l’ordre qui, voulant à tout prix disperser la foule, ont lancé des fumigènes puis des gaz.
La police de son côté a indiqué avoir dû utiliser des bombes lacrymogènes à la suite de jets de pierre par des jeunes de Kaweni, un des quartiers sensibles de Mayotte.
Parmi les cinq blessés figure un agent de la brigade anti-criminalité (BAC).
Les manifestations ont rassemblé entre 900 personnes selon la préfecture, et 3.500 personnes, selon les organisations syndicales, en particulier le secrétaire général de la CGTMa Salim Naouda. Les organisations syndicales et les associations des consommateurs avaient lancé une grève générale contre la vie chère à partir de 07H30 locales.
Deux manifestations, venant l’une du sud l’autre du nord de la capitale, se sont retrouvées au centre-ville, devant l’embarcadère de la barge en Grande Terre, après avoir ralenti la circulation sans vraiment la perturber ni la bloquer.
« Tous ensemble », comme on pouvait lire sur certains tee-shirts et banderoles, les différents groupes réunis ont déferlé ensuite vers Kaweni où se trouve notamment la zone industrielle, poumon des activités économiques et sociales de l’île. Les forces de l’ordre ayant reçu l’ordre de les en empêcher, la tension a monté de part et d’autre.
« Ni la police, ni la préfecture n’étaient au courant de l’itinéraire de la manifestation. Les forces de l’ordre ont donc décidé de s’opposer à toute manoeuvre susceptible de paralyser la circulation », a déclaré à l’AFP le capitaine Charmane Chamassi, responsable de la communication de la police nationale.
Les organisateurs ont décidé de reconduire leur mouvement mercredi.
Par ailleurs, des syndicats d’enseignants ont relayé le mot d’ordre national de protestation contre la suppression des postes. La CGT Educ’Action, Sud éducation et FNERC ont décidé d’associer leurs revendications à celles de la lutte contre la vie chère.
« Nous dénonçons la casse de l’Education nationale que nos dirigeants rêvent de poursuivre pour mieux vendre l’apprentissage ou les formations privées », a déclaré Roger Combaul de la CGT Educ’Action.
D’autres organisations syndicales ont manifesté devant le vice-rectorat.
COMME D’HABITUDE QUAND CE SONT LES MAHORAIS QUI MANIFESTENT, LES FORCES DE L’ORDRE SONT LA POUR PROVOQUER ET SE BATTRE, APRÈS QUAND ON SE DÉFEND, ILS VIENNENT POUR FAIRE DES ARRESTATIONS ET NOUS METTRE EN PRISON. EN REVANCHE QUAND CE SONT LES AUTRES COMME PAR EXEMPLE QUAND LES CLANDESTIN ONT MANIFESTE ET AGRESSE LES GENS PENDANT TOUTES UNE JOURNÉE A L’ÉPOQUE DE MOHAMED BACAR, LES FORCES DE L’ORDRE ÉTAIENT ABSENT ET CE N’EST PAS NORMAL. MÊME CHEZ NOUS ON NOUS FAIT SUBIR DU RACISME ET DE LA DISCRIMINATION. C’EST INACCEPTABLE, on veut nous intimider pour nous empêcher de réclamer nos droits et jamais ça ne marchera car on va continuer à nous battre. On gaz nos parents et on ne va pas l,accepter longtemps. On est fatigué de toujours devoir nous exiler pour bénéficier des droits comme tous les français et pendant ce temps là Mayotte se remplie d’étrangers qui réclament des droits de l’homme et d’asile et avec des supporteurs. On veut les mêmes droits que les autres français chez nous, pas seulement le droit de voter et de se faire totocher.
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